Driss El Azami El Idrissi, le nouveau joker du PJD – Jeune Afrique

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Jouissant d’une large popularité et de solides connaissances techniques, le numéro 2 du Parti justice et développement (PJD) pourrait devenir la carte gagnante de la formation islamiste lors des prochaines échéances électorales.


Sur « L’info en face », émission diffusée sur le site du quotidien Le Matin, réputé proche du pouvoir, le journaliste Rachid Hallaouy présente son invité du 15 juin : Driss El Azami El Idrissi, « économiste en chef du PJD ».

Le député-maire de Fès, ville qu’il a arraché au baron local Hamid Chabat en 2015, offrant sa plus belle victoire locale au Parti justice et développement (PJD), s’empare avec aisance de différents sujets techniques, de ceux dont on dit souvent que les islamistes se sont trop longtemps tenus éloignés : tourisme, accords de libre-échange… Et n’hésite pas à (ré)employer une expression mise à la mode il y a quelques années par Mohammed VI : le « capital immatériel ».

Occuper le terrain médiatique

Depuis plusieurs semaines, l’actuel dirigeant du Conseil national du parti islamiste, dont il a obtenu la direction suite à une élection en 2019 remportée haut la main, est très présent dans les médias, francophones comme arabophones.

L’après-corona politique se jouera sur le terrain des questions sociales et économiques

L’après-corona politique se jouera sur le terrain des questions sociales et économiques : quels outils pour quelle relance ? Le leader du RNI et premier opposant du PJD, Aziz Akhannouch, le sait bien et s’est lancé à l’assaut du sujet dès le mois d’avril. Et Driss El Azami n’a pas attendu pour lui répondre. Au premier qui défendait le recours à l’endettement, il a opposé la précaution budgétaire.

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