Dr Buckmaster : « Sans les animaux, le progrès biomédicale ne se poursuit pas de la même façon »

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La doctoresse Cindy Buckmaster, présidente de la Texas Society for Biomedical Research, a rencontré la presse ce mardi 12 février, afin d’expliquer la nécessité d’effectuer des tests sur des animaux en laboratoire, afin de maintenir le progrès scientifique dans la lutte contre de nombreuses maladies.

Abordant les besoins de recherche biomédicale, l’experte américaine est d’avis que « pour comprendre les maladies et essayer de les guérir, nous devons d’abord comprendre comment fonctionne notre organisme ». Malheureusement, souligne-t-elle, « cela ne peut se faire avec les humains ».

« Nous n’avons pas la technologie nécessaire pour examiner le niveau de complexité des êtres humains. La seule autre façon d’y parvenir est d’étudier un autre système biologique, à savoir les animaux », affirme le Dr Cindy Buckmaster.

Elle explique à cet effet connaître que chaque médicament, chaque traitement, chaque diagnostic, chaque inconvénient médical qu’une personne a un jour pu bénéficié a été régénéré grâce à ce que nous avons appris chez les animaux.

« Aujourd’hui, les personnes continuent d’exiger des remèdes et des traitements et tant que les personnes l’exigent, nous devons trouver les trouver quelque part. Et tant que nous ne pouvons obtenir cela des êtres humains, alors les animaux seront une partie nécessaire de l’équation. Et sans les animaux, le progrès biomédical ne se poursuit pas de la même façon ».

La doctoresse Cindy Buckmaster n’a également pas manqué de répondre aux nombreuses critiques des défenseurs des animaux. Elle estime d’abord avoir l’obligation d’assurer en tout temps que le travail avec les animaux se fait avec le plus de compassion, de l’empathie et aussi excellemment que possible. « Nous ne voulons pas qu’une seule vie animale soit gaspillée au cours des recherches », dit-elle, en ajoutant comprendre les préoccupations des défenseurs des animaux.

Elle tient toutefois à préciser que les défenseurs d’animaux ont mal été informés sur la façon dont les animaux sont traités durant les recherches.

Elle souhaite ainsi encourager les personnes à « découvrir la vérité par eux-mêmes ». « Les gens ont besoin de voir par eux-mêmes. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas ce que vous pensez », soutient-elle.

De ce fait, la solution selon elle, soit que les défenseurs des droits des animaux, le public et les chercheurs se réunissent et mettre les choses au clair, afin de trouver ce qu’il nous faut pour obtenir les remèdes et les traitements. « Si nous pouvons le faire, nous pouvons avancer plus vite et développer des alternatives plus rapidement, mais à l’heure actuelle, personne n’y prête attention parce qu’ils sont trop occupés à discuter et que les animaux ne se soucient pas de savoir qui gagne ce débat », avance Cindy Buckmaster.

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Le Mauricien