Donald Trump s’en prend à une loi de protection de l’environnement héritée de Nixon

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Un panneau signale la présence d’un pipeline enterré sous le champ de maïs, le 9 janvier, à Milford (Nebraska).
Un panneau signale la présence d’un pipeline enterré sous le champ de maïs, le 9 janvier, à Milford (Nebraska). Nati Harnik / AP

Donald Trump a annoncé jeudi 9 janvier, à la Maison Blanche, l’assouplissement des procédures concernant les études d’impact des projets d’infrastructures. La suppression de « la paperasse » compte parmi ses priorités, surtout lorsqu’elle concerne l’écologie. Attelé depuis sa prise de fonction au démantèlement des normes environnementales léguées par son prédécesseur démocrate, Barack Obama, le président des Etats-Unis s’en prend cette fois-ci à un héritage du président républicain à l’origine des principales lois protégeant la nature, Richard Nixon.

Adopté en 1969 par le Congrès, le National Environmental Policy Act (NEPA) ne peut être modifié en profondeur que par les deux chambres, mais les modifications introduites jeudi permettront notamment de limiter ces études aux projets financés par des fonds fédéraux, ce qui n’est pas le cas des infrastructures qui concernent les hydrocarbures comme les oléoducs et les gazoducs, à l’origine de longues guérillas juridiques. Un autre objectif exposé par Mary Neumayr, la directrice du Council on Environmental Quality, le bras armé créé par la loi NEPA, est de réduire de moitié les délais pour ces études, de quatre ans et demi à deux.

« Cette proposition menace de faire taire les voix des personnes que le gouvernement devrait écouter », l’association d’avocats EarthJustice

« Ce n’est que le début. Nous ne nous arrêterons pas tant que nos nouvelles infrastructures ne feront pas des Etats-Unis une nation enviée par le monde entier, a assuré Donald Trump. Elle l’était avant mais nous sommes maintenant comme un pays du tiers-monde. » « Cette loi a été construite sur des décennies d’activisme de personnes qui voulaient avoir leur mot à dire dans les décisions qui affectaient leur santé, leur vie, leurs communautés et leur environnement. En ouvrant la voie aux pollueurs et en éviscérant la participation du public, cette administration sape cet héritage », a réagi une association d’avocats spécialisés dans la défense de l’environnement, EarthJustice, dans un communiqué. « Cette proposition menace de faire taire les voix des personnes que le gouvernement devrait écouter : les personnes vivant en première ligne de la crise climatique », a-t-elle ajouté.

Une atteinte au « socle »

Le poids des lobbies, dans cette décision, est pointé par les principales organisations de défense de l’environnement qui ne sont manifestement guère convaincus par les assurances de l’administration. « La proposition ne changera aucune loi ou réglementation environnementale substantielle » sur la qualité de l’air, de l’eau ou de protection des espèces menacées, a assuré Mary Neumayr. « Rien dans la proposition n’éliminera les protections que le Congrès a adoptées pour protéger notre environnement et le peuple américain », a-t-elle ajouté. Les élus démocrates, au Sénat comme à la Chambre, ont pourtant vivement critiqué une atteinte au « socle » selon eux de la protection de l’environnement.

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