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La remise en marche des Etats-Unis n’aura pas lieu à Pâques, comme le président américain l’avait souhaité. Dimanche 29 mars, Donald Trump a reconnu que le pic du nombre de décès liés au coronavirus interviendrait dans deux semaines, précisément lors du week-end pascal. Dans ces conditions, il a prolongé jusqu’au 30 avril les recommandations de distanciation sociale, instaurées au niveau fédéral.
De sombres perspectives planent en effet sur le pays, qui compte pour l’instant, selon les chiffres officiels, quelque 2 400 morts et plus de 140 000 personnes contaminées, un chiffre sous-estimé en raison du retard pris dans le dépistage et du manque de tests. Peu réputé pour ses déclarations à l’emporte-pièce, Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses, et l’un des conseillers de M. Trump sur la pandémie, a estimé, dimanche, que la maladie pourrait faire au final de « 100 000 à 200 000 morts » à travers le pays. Un chiffre repris à son compte par le président américain… pour s’en féliciter. Si le chiffre de « 2,2 millions de morts » prédit dans les pires scénarios était finalement ramené à 100 000, cela montrerait que, « tous ensemble, nous avons fait un bon boulot », a affirmé le président américain. La veille, Deborah Birx, la coordinatrice de la task force à la Maison Blanche, avait pour sa part assuré « qu’aucun Etat, aucune grande ville ne seraient épargnés ».
New York demeure à ce jour la métropole la plus frappée par l’épidémie, avec 1 026 morts comptabilisés dimanche soir. Le gouverneur démocrate de l’Etat, Andrew Cuomo, qui, au fil de régulières passes d’armes avec le président américain, alerte depuis des jours sur la situation critique des hôpitaux et le manque de matériel, s’attend à des morts « par milliers ». L’Etat compte désormais plus de 2 000 personnes placées en soins intensifs. Ce week-end, un hôpital de campagne a été installé dans Central Park par l’organisation chrétienne Samaritan’s Purse.
Les maisons de retraite, premiers foyers d’infection
La Louisiane, et plus précisément la ville de La Nouvelle-Orléans, sont aussi particulièrement touchées par de nouveaux foyers d’infection. Le gouverneur a indiqué, dimanche, que les services de santé de l’Etat risquaient d’être débordés dans les prochains jours. Avec 151 décès et 3 540 cas de contamination connus, la Louisiane est, après l’Etat de New York, le deuxième le plus affecté proportionnellement à sa population.
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