Donald Trump se pose en défenseur des militants anti-IVG

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Donald Trump à la Marche pour la vie, à Washington, le 24 janvier.
Donald Trump à la Marche pour la vie, à Washington, le 24 janvier. NICHOLAS KAMM / AFP

Si les électeurs de 2016 n’étaient pas très sûrs des convictions, changeantes, de Donald Trump concernant le droit à l’avortement, ceux de 2020 n’ont plus aucun doute : le président américain est désormais sans conteste le « champion » des militants anti-IVG.

Sa présence, vendredi 24 janvier, à la Marche pour la vie, une manifestation organisée chaque année à Washington depuis la reconnaissance par la Cour suprême du droit à l’avortement (arrêt « Roe v. Wade » de 1973), les a comblés. « Il a mûri sur cette question : maintenant, son discours vient du cœur. On se sent renforcés », assure Dave Donofrio, un catholique du Michigan, venu « marcher avec Jésus » comme le proclame sa casquette.

De manière inédite pour un président en exercice, M. Trump s’est adressé directement aux milliers de personnes massées sur le National Mall de la capitale fédérale. Une foule, de tous âges, majoritairement blanche, dominée par les bannières des paroisses et des écoles religieuses, venues de tout le pays. « L’enfant à naître n’a jamais eu plus grand défenseur à la Maison Blanche », a affirmé M. Trump sous les acclamations.

Rassurer un électorat

Reprenant à son compte un vocabulaire religieux, qui ne lui est guère familier, et les accusations récurrentes du mouvement anti-IVG, le président s’en est pris aux « radicaux » démocrates, qui « soutiennent l’avortement jusqu’à la naissance et exécutent des bébés après la naissance ». Des affirmations particulièrement infondées dans un pays où 65 % des IVG interviennent à huit semaines ou moins de gestation, la quasi-totalité (91 %) à moins de treize semaines et où seuls 1,3 % des avortements se déroulent après vingt et une semaines, la loi les autorisant jusqu’à vingt-deux semaines.

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Ces propos militants viennent conforter des décisions et des prises de position affichées depuis son accession à la Maison Blanche pour rassurer un électorat, majoritairement religieux, déterminé à limiter, voire à interdire l’accès à l’avortement.

La nomination à la Cour suprême de deux juges conservateurs, qui n’ont pas fait mystère de leurs convictions sur ce sujet, et le renouvellement massif de juges dans les tribunaux à travers le pays – un sur quatre a désormais été nommé par M. Trump, ainsi que l’a rappelé le président vendredi –, constituent pour l’heure les victoires les plus visibles et les plus durables des militants anti-avortements.

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