Donald Trump se montre accommodant avec Recep Tayyip Erdogan

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Après plusieurs semaines tendues autour de l’offensive d’Ankara contre les alliés kurdes dans le nord-est syrien, le président américain a accueilli très chaleureusement son homologue turc, mercredi 13 novembre.

Par Publié aujourd’hui à 15h25

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Recep Tayyip Erdogan reçu par Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, le 13 novembre.
Recep Tayyip Erdogan reçu par Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, le 13 novembre. EVAN VUCCI / AP

A l’en croire, Recep Tayyip Erdogan a joué les facteurs, mercredi 13 novembre, à l’occasion d’une visite à la Maison Blanche. Le président turc a en effet assuré au cours de la conférence de presse qui a clôturé ses entretiens avec Donald Trump qu’il avait rendu à son homologue la lettre que ce dernier lui avait adressée quelques semaines plus tôt pour le dissuader de lancer une offensive militaire dans le nord-est de la Syrie contre les alliés kurdes des Etats-Unis.

« Ne jouez pas au dur », « ne faites pas l’idiot », avait écrit le président des Etats-Unis dans un style assez peu diplomatique. M. Erdogan s’était montré inébranlable et Washington avait alors retiré une partie des forces spéciales présentes sur place dans le cadre de la lutte contre l’organisation Etat islamique, pour éviter qu’elles soient prises entre deux feux.

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Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, avait ensuite été dépêché à Ankara pour parvenir à une trêve. Il en était reparti après la conclusion d’un accord jugé très satisfaisant par les Turcs, qui considèrent comme des « terroristes » les Kurdes de Syrie. « Les négociations ont été très fructueuses et les Etats-Unis et la Turquie ont énormément accompli ce jour-là », s’est félicité le président américain.

Critique des pays européens

Un mois plus tard et en dépit de vives critiques du Congrès venant, une fois n’est pas coutume, des rangs républicains comme démocrates, Donald Trump n’a en apparence tenu aucune rigueur à son visiteur pour ce coup de force. Revenant sur l’accord conclu à Ankara, il a assuré que « les Etats-Unis et la Turquie ont énormément accompli ce jour-là ». « Je suis un grand fan du président », a-t-il affirmé. Le président des Etats-Unis a même joué les médiateurs en organisant une rencontre entre Recep Tayyip Erdogan et un groupe de cinq sénateurs républicains.

De même, il a tenu à minorer les tensions suscitées par la décision de la Turquie de se doter d’un système de défense aérienne russe, le S-400, dont le Pentagone juge qu’il est incompatible avec la fourniture à Ankara de l’avion de combat américain F-35. Cela « nous pose de très graves problèmes, et nous en parlons constamment. Nous en avons parlé aujourd’hui », s’est contenté d’assurer Donald Trump, très évasif.

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Reprenant souvent les arguments de M. Erdogan pour justifier son offensive d’octobre, M. Trump a également abondé dans son sens pour critiquer les pays européens, accusés d’avoir abandonné la Turquie avec le fardeau constitué par plusieurs millions de réfugiés syriens.

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