Donald Trump repart en guerre contre l’Obamacare

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A la faveur de la convention démocrate, qui a intronisé Joe Biden candidat de son parti pour l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.

Donald Trump n’a pas économisé l’emphase, jeudi 24 septembre, en dévoilant sa « vision » de la couverture santé qu’il promet aux Américains depuis son arrivée à la Maison Blanche, il y a plus de trois ans et demi. A quarante jours de l’élection, il a présenté, comme une « action historique », « le tout premier décret exécutif affirmant que la politique officielle du gouvernement des Etats-Unis est de protéger les patients atteints de maladies préexistantes » que les compagnies d’assurances acceptent de couvrir à des tarifs exorbitants. Il a passé sous silence le fait que les antécédents médicaux sont déjà couverts par la réforme de santé léguée par son prédécesseur démocrate, Barack Obama.

Cet effet d’annonce vise un domaine dans lequel son adversaire démocrate pour la présidentielle, Joe Biden, est jugé plus digne de confiance que lui (53 % contre 41 % dans le dernier sondage Fox News publié le 13 septembre). Lors des élections de mi-mandat, les inquiétudes des Américains relatives aux questions de santé ont favorisé les candidats démocrates, en leur permettant ainsi de reprendre la majorité à la Chambre des représentants. Donald Trump a promis maintes fois depuis une réforme qui déboucherait sur une assurance santé moins coûteuse et plus efficace, sans jamais en dévoiler le moindre détail. La « vision » présentée jeudi ne permet pas d’en savoir plus.

Le sujet est piégé chez les républicains, au point que la référence à l’Obamacare a été presque absente lors de la convention d’investiture républicaine, à la fin du mois d’août, alors qu’elle était auparavant un cri de ralliement. Le Parti républicain, puis Donald Trump dès son entrée en politique, ont promis de « supprimer et de remplacer » cette réforme sans jamais y parvenir, essuyant même un cuisant échec au Congrès, en 2017, alors que les républicains étaient pourtant majoritaires dans les deux chambres.

Le Grand Old Party n’a cependant pas renoncé à la tentation de parvenir à ses fins devant les tribunaux. Alors que certains Etats républicains ont utilisé une disposition de l’Obamacare pour étendre l’assurance-santé pour les plus démunis, Medicaid, d’autres ont mené la bataille, soutenus par l’administration Trump, en espérant qu’une Cour suprême encore plus ancrée à droite finira par invalider une loi pourtant majoritairement soutenue par l’opinion publique. Cet acharnement, en pleine épidémie de Covid-19, risque d’ailleurs de revenir sur le devant de la scène lors de la confirmation de la juge promise par Donald Trump pour remplacer l’icône progressiste Ruth Bader Ginsburg, décédée le 19 septembre.

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