Donald Trump remercie l’Iran après un échange de prisonniers entre les deux pays

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Xiyue Wang (à droite), un Américain emprionné en Iran, a été libéré dans le cadre d’un apparent échange de prisonniers entre les Etats-Unis et Téhéran.
Xiyue Wang (à droite), un Américain emprionné en Iran, a été libéré dans le cadre d’un apparent échange de prisonniers entre les Etats-Unis et Téhéran. HO / AFP

Le président américain Donald Trump a remercié samedi l’Iran pour une « négociation très juste » après un échange de prisonniers entre les deux pays ennemis. « Vous voyez, nous pouvons parvenir à un accord ensemble », s’est félicité le président américain sur Twitter. Ces déclarations confirment l’existence d’un échange de prisonniers entre les deux pays dans le cadre duquel un Iranien détenu aux Etats-Unis, Massoud Soleimani, et un Américain emprisonné en Iran, Xiyue Wang, ont été libérés samedi.

Les relations entre Téhéran et Washington, qui n’entretiennent pas de liens diplomatiques depuis bientôt 40 ans, traversent une nouvelle crise depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien.

« Ravi que le professeur Massoud Soleimani et M. Xiyue Wang retrouvent leurs familles bientôt », a écrit sur Twitter le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. Le président américain Donald Trump a de son côté fait état dans un communiqué de la libération de M. Wang. « Après avoir été détenu pendant plus de trois ans en Iran, Xiyue Wang est en route pour les Etats-Unis », a-t-il affirmé.

« Retour à la maison »

Mohammad Javad Zariff a adressé « un grand merci à tous ceux impliqués, particulièrement au gouvernement suisse », qui représente les intérêts américains à Téhéran en l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays depuis 1980. Il a également partagé des photos le montrant en compagnie de M. Soleimani dans un avion et écrit « retour à la maison ». La date de prise de ces photos n’était pas indiquée.

M. Soleimani a été « libéré il y quelques instants après un an de détention illégale et remis aux responsables iraniens en Suisse », a indiqué l’agence d’Etat iranienne Irna.

Mohammad Javad Zariff, à gauche, pose dans une photographie non datée avec Massoud Soleimani, un otage iranien aux Etats-Unis libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers.
Mohammad Javad Zariff, à gauche, pose dans une photographie non datée avec Massoud Soleimani, un otage iranien aux Etats-Unis libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers. AP

Massoud Soleimani, professeur à l’université Tarbiat Moddares de Téhéran et spécialiste des cellules souches, s’était rendu aux Etats-Unis le 22 octobre 2018 pour des travaux de recherches. Il avait été arrêté à son arrivée à l’aéroport de Chicago et transféré dans une prison d’Atlanta, selon Irna.

Xiyue Wang, chercheur sino-américain, purgeait une peine de dix ans de prison pour espionnage en Iran. Doctorant en histoire à l’université de Princeton aux Etats-Unis, M. Wang menait des recherches sur la dynastie Qajar en Iran, où il a été emprisonné en août 2016.

Des accusations d’espionnage qui se sont multipliées

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a remercié samedi le gouvernement suisse, et s’est dit « content que Téhéran ait été constructif dans cette affaire ». « Nous continuons d’appeler à la libération de tous les ressortissants américains injustement détenus en Iran », a-t-il ajouté.

Les arrestations d’étrangers en Iran, notamment binationaux, accusés souvent d’espionnage, se sont multipliées depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de dures sanctions américaines contre Téhéran. Parmi eux, l’Américain Michael White, condamné en mars à plus de dix ans de prison, l’Irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe emprisonnée depuis 2016 pour sédition, et des Irano-américains, dont l’homme d’affaires Siamak Namazi et son père Mohammad Bagher Namazi, qui purgent depuis 2015 et 2016 une peine de dix ans pour « espionnage ».

Les autorités iraniennes ont également arrêté en juin dernier le chercheur français Roland Marchal en même temps que sa collègue franco-iranienne Fariba Adelkhah, spécialiste de l’islam chiite, dont la détention avait été confirmée par Téhéran en juillet.

En octobre, les Australiens Jolie King et Mark Firkin, qui avaient été arrêtés pour « espionnage » avaient été libérés dans un probable échange de prisonniers avec l’étudiant iranien Reza Dehbashi. Le nombre d’Iraniens détenus à l’étranger n’est pas connu.

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