Donald Trump relativise l’extrémisme blanc

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Le président américain a minimisé toute menace posée par le nationalisme raciste blanc vendredi, après que l’homme armé accusé du massacre de la mosquée néo-zélandaise ait qualifié le président de « symbole de l’identité blanche renouvelée ».

Par Gilles Paris Publié aujourd’hui à 01h47

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Le président américain Donald Trump le 15 mars à Maison Blanche, Washington D.C.
Le président américain Donald Trump le 15 mars à Maison Blanche, Washington D.C. NICHOLAS KAMM / AFP

Donald Trump a condamné sans ambiguïté les attaques terroristes de Christchurch, en Nouvelle Zélande, vendredi 15 mars, mais il a également relativisé le danger de l’idéologie qui les a motivés. Lorsque la presse lui a demandé s’il considérait que le « nationalisme blanc » constitue une menace croissante, le président des Etats-Unis a répondu : « pas vraiment ». « Je pense qu’il s’agit d’un petit groupe de personnes qui ont de gros gros problèmes », a-t-il ajouté. « Je suppose que si vous regardez ce qui s’est passé en Nouvelle-Zélande, c’est peut-être le cas, a-t-il poursuivi, je n’en sais pas encore assez à ce sujet. Les enquêteurs n’en sont qu’au début pour la personne et les personnes impliquées ».

L’enjeu est pourtant double pour Donald Trump. Il a cultivé par le passé une certaine ambiguïté en tardant à prendre ses distances, au cours de la campagne présidentielle, par rapport à un ancien responsable du Ku Klux Klan, David Duke, qui lui avait apporté son soutien. Il a surtout renvoyé dos à dos les manifestants néonazis et antiracistes qui s’étaient affrontés à Charlottesville, en Virginie, en août 2017. Le principal suspect des tueries de Christchurch s’est en outre réclamé en partie du président des Etats-Unis en assurant dans un texte rendu public que ce dernier est « le symbole de l’identité blanche renouvelée et d’un but commun », tout en contestant sa stature de responsable politique.

« Invasion » aux Etats-Unis

Le hasard a voulu que Donald Trump commente les attentats alors qu’il venait d’opposer son veto à une résolution du Congrès contestant sa déclaration d’urgence nationale qui doit lui permettre de contourner le Congrès pour financer son projet de « mur » sur la frontière avec le Mexique. Le président des Etats-Unis n’a cessé, au cours des dernières semaines, de justifier sa décision en dénonçant « l’invasion » dont seraient victimes les Etats-Unis, un terme qui fait écho aux arguments avancés par le tueur de Christchurch pour justifier son geste. «  Nous avons une invasion de drogue, une invasion de gangs, une invasion de personnes, et c’est inacceptable », avait ainsi assuré le président en février en annonçant le recours controversé à l’état d’urgence.

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