Donald Trump laisse éclater sa colère dans une lettre au Congrès

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Environ 1 000 manifestants se sont réunis le 17 décembre dans Times Square (New York) pour demander la destitution de Donald Trump.
Environ 1 000 manifestants se sont réunis le 17 décembre dans Times Square (New York) pour demander la destitution de Donald Trump. TIMOTHY A. CLARY / AFP

Tout au long de la procédure de mise en accusation qui vise Donald Trump et qui doit trouver un épilogue provisoire mercredi 18 décembre à Washington avec un vote solennel à la Chambre des représentants, la Maison Blanche a tenté de présenter le président comme absorbé par son travail, loin du tumulte.

Une mise en scène contredite par son hyperactivité sur Twitter et qui a encore un peu plus volé en éclats avec la publication, mardi, d’une lettre incendiaire à l’attention de la speaker de la Chambre, l’élue démocrate de Californie Nancy Pelosi.

On se souvient que tout est parti du signalement d’un lanceur d’alerte, après une conversation téléphonique embarrassante entre le président des Etats-Unis et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 25 juillet. Au cours de cet échange, Donald Trump avait demandé à son interlocuteur l’ouverture d’enquêtes visant ses adversaires politiques, bloquant, comme l’a montré l’enquête de la Chambre des représentants, une invitation à la Maison Blanche et une aide militaire cruciale pour un pays en guerre contre des séparatistes prorusses.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’intégralité du compte rendu de la conversation téléphonique entre Trump et le président ukrainien

Convaincu de devenir le troisième président de l’histoire des Etats-Unis mis en accusation, Donald Trump a assuré avoir écrit cette lettre de six pages « pour l’Histoire » et nul doute qu’elle figurera sans aucun doute dans le bilan de son mandat.

Le choix de l’outrance

Jamais sans doute une missive d’un président américain n’a véhiculé autant de colère et d’exaspération. Jamais sans doute, elle n’a tordu autant de faits pour étayer un récit alternatif à ce qui lui est reproché, rassemblant dans un cocktail déroutant diatribes, contre-vérités et… un interminable paragraphe consacré à un bilan très enjolivé.

Manifestement frustré par la tache indélébile que cette mise en accusation laissera sur sa présidence, même si elle n’aboutira pas à sa destitution, le président, dans un mouvement typiquement trumpien, a fait le choix de l’outrance. Se présentant en martyr, victime d’une « croisade », il a assuré qu’« une procédure plus équitable [avait] été accordée aux accusés de l’affaire des sorcières de Salem », au XVIIe siècle, conclue par vingt mises à mort.

Il a retourné l’accusation d’abus de pouvoir contre les démocrates de la Chambre, ciblant spécifiquement Nancy Pelosi. « En procédant à cette mise en accusation illégitime, vous violez votre prestation de serment, vous rompez votre allégeance à la Constitution et vous déclarez la guerre ouverte à la démocratie américaine. Vous osez invoquer les Pères fondateurs (…) mais vos actions malveillantes affichent un mépris absolu pour ce qui a fait l’Amérique et votre conduite menace de détruire ce que nos Fondateurs ont construit », a affirmé Donald Trump, reprenant tout ce que les démocrates lui reprochent.

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