Donald Trump fragilisé par de nouvelles révélations

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Deux enquêtes d’opinion montrent une nette progression au cours des derniers jours du pourcentage de personnes interrogées favorables à un « impeachment » du président.

Par Publié aujourd’hui à 04h54

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Donald Trump fait dos au portrait d’Abraham Lincoln, à la Maison Blanche, le 30 septembre.
Donald Trump fait dos au portrait d’Abraham Lincoln, à la Maison Blanche, le 30 septembre. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Aux Etats-Unis, la seconde semaine de la bataille de la destitution s’est ouverte, lundi 30 septembre, comme la première : avec une succession de révélations.

Le Wall Street Journal a ainsi assuré que le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, était aux côtés de Donald Trump, le 25 juillet, lors d’une conversation téléphonique au cours de laquelle le président américain avait demandé à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’enquêter sur le fils de l’un de ses rivaux politiques, l’ancien vice-président démocrate Joe Biden. Hunter Biden a siégé au conseil d’administration d’une entreprise gazière privée, de 2014 à 2019.

Interrogé à propos de cet échange téléphonique controversé qui est à l’origine de la procédure ouverte par les démocrates de la Chambre des représentants, le 24 septembre, Mike Pompeo avait laissé entendre quelques jours plutôt n’en rien savoir. Le département d’Etat n’a fait aucun commentaire lundi.

Lire aussi De l’affaire ukrainienne à l’« impeachment »… les enjeux de la procédure de destitution qui vise Trump

Utilisation des moyens de l’Etat fédéral à des fins politiques

Le Washington Post a affirmé de son côté que l’attorney general des Etats-Unis (ministre de la justice), William Barr, a organisé des réunions à l’étranger avec des responsables de services de renseignement d’autres pays dans le cadre d’une enquête visant les investigations de la police fédérale (FBI) et de la CIA en 2016. Elles ont porté sur les interférences prêtées à la Russie pendant la présidentielle.

William Barr avait estimé, en avril, que la campagne de Donald Trump avait été « espionnée » à l’époque, une accusation portée sans la moindre preuve par le président lui-même deux ans plus tôt. La démarche de l’attorney general, confirmée par ses services lundi, pourrait constituer une nouvelle utilisation des moyens de l’Etat fédéral à des fins politiques, après la conversation du 25 juillet.

Le New York Times a renchéri lundi en indiquant que Donald Trump aurait aussi sollicité le premier ministre de l’Australie, Scott Morrison, pour enquêter à propos d’un signalement transmis par un diplomate australien au FBI qui avait déclenché cette enquête « russe ». Ce diplomate avait estimé, sur la foi des confidences d’un consultant brièvement membre de l’équipe de campagne du candidat républicain, que la Russie était prête à partager avec lui des informations compromettantes relatives à son adversaire démocrate, Hillary Clinton.

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