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La marque du groupe LVMH a inauguré son nouveau site de fabrication, le troisième aux Etats-Unis.
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Pour se rendre au ranch de Rochambeau, à l’ouest de Dallas, afin d’inaugurer un atelier de maroquinerie Louis Vuitton, Bernard Arnault et son fils Alexandre ont emprunté, jeudi 17 octobre, Air Force One, invités par Donald Trump. A bord, ils n’ont pas eu vraiment le temps de parler affaires. « Le président américain était très occupé. Il gérait la crise de [l’offensive turque en Syrie]. On l’a vu faire, raconte Bernard Arnault, PDG de LVMH. C’était un moment très fort, quand il nous a dit : “J’ai obtenu un cessez-le-feu.” Personne n’était au courant. »
Et qu’a fait le président Trump, une fois le téléphone raccroché ? « Il a tweeté », révèle Alexandre Arnault. Sur le site de l’atelier Vuitton, on s’est un peu inquiété, lorsque l’information est tombée, craignant que Donald Trump soit accaparé par la Turquie et en oublie de vanter cet investissement de 50 millions de dollars (45 millions d’euros), qui a permis d’embaucher quelque 150 couturiers, essentiellement des femmes (1 000 d’ici cinq ans).
A tort. Le président des Etats-Unis a bien dit quelques mots sur la Turquie, mais a sorti le grand jeu pour Bernard Arnault en visitant l’usine en compagnie de sa fille Ivanka, son gendre Jared Kushner et plusieurs de ses ministres. « Ce que fait Bernard est incroyable, c’est un honneur de l’avoir au Texas… Vous êtes un artiste et un visionnaire », a expliqué M. Trump, qui en a surtout profité pour vanter son propre bilan en matière d’emploi et la pertinence de ses accords commerciaux. Bernard Arnault, lui, était honoré de s’afficher institutionnellement avec Donald Trump. « On est assez fiers que le président des Etats-Unis vienne en personne inaugurer un atelier Vuitton au Texas. »
L’un des rares patrons étrangers à être reçu par le président élu
Le pacte entre les deux hommes remonte à janvier 2017, lorsque la planète est encore sous le choc de l’élection de Donald Trump. Bernard Arnault est l’un des rares patrons étrangers à être reçu par le président élu à Manhattan. « Je le connais un peu, je ne suis pas un proche », assurait, jeudi, M. Arnault. Comme Trump, le Français a été promoteur immobilier à New York au début des années 1980, traversant l’Atlantique après la victoire de la gauche en mai 1981. Le président élu a un programme protectionniste, l’affaire n’arrange pas LVMH, dont les Etats-Unis sont le premier marché.
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