Donald Trump entretient l’idée d’une éventuelle désescalade avec l’Iran

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Le président américain suscite l’inquiétude des partisans de la ligne dure, affaiblis par le limogeage de John Bolton

Par et Publié aujourd’hui à 10h02, mis à jour à 10h11

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Donald Trump à Baltimore, le 12 septembre.
Donald Trump à Baltimore, le 12 septembre. Jose Luis Magana / AP

Officiellement, rien n’a changé. Officiellement la « pression maximale » reste l’option choisie par Washington pour contraindre Téhéran à négocier un accord plus contraignant que celui de 2015 pour son programme nucléaire. Une stratégie diplomatique qui vise également à contenir ses ambitions régionales et à brider son programme balistique. Le secrétaire au Trésor, Stephen Mnuchin, l’a encore confirmé, jeudi matin 12 septembre, précisant qu’une rencontre entre Donald Trump et son homologue iranien, Hassan Rohani, n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, alors que les deux hommes participeront, dans deux semaines, à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

Le départ du conseiller à la sécurité nationale du président des Etats-Unis, John Bolton, a pourtant privé les tenants d’une ligne intransigeante de l’un de leurs meilleurs avocats. Les autres rouages majeurs de la diplomatie américaine, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et Stephen Mnuchin, qui supervise l’arsenal des sanctions, sont réputés plus accommodants avec le président des Etats-Unis.

En quête d’un succès international, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle de 2020, ce dernier n’exclut pas une rencontre suggérée par le président de la République française, Emmanuel Macron, lors du G7 organisé à Biarritz, à la fin du mois d’août. Ce dernier s’efforce d’obtenir de Washington qu’il ne s’oppose pas à l’ouverture d’une ligne de crédit de 15 milliards de dollars au bénéfice de Téhéran, pour le prix d’une désescalade.

« Neville Chamberlain des temps modernes »

Donald Trump ne cesse d’affirmer que « l’Iran a changé » depuis son arrivée à la Maison Blanche, et il porte ce changement supposé à son crédit. Interrogé mercredi, il n’a pas exclu une suspension de sanctions pour faciliter une entrevue. « Nous verrons, nous verrons », a-t-il lâché, évasif. « Si nous parvenons à un accord, c’est bien. Si ce n’est pas possible, cela va aussi. Mais je pense qu’ils veulent aboutir, ils n’ont jamais été dans une telle position » compte tenu du garrot imposé par Washington sur l’économie iranienne. « Je peux vous dire que l’Iran veut une rencontre », a-t-il assuré, jeudi.

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