Donald Trump défend la thèse d’un complot visant à lui nuire

0
195

[ad_1]

En pleine contre-offensive après la remise du rapport Mueller, le président américain se présente comme la victime d’un complot organisé par de hauts responsables de la précédente administration.

Par Publié aujourd’hui à 05h06

Temps de Lecture 6 min.

Article réservé aux abonnés

Le président américain Donald Trump sur le tarmac de la base aérienne d’Anchorage, en Alaska, avant son départ pour le Japon, le 24 mai.
Le président américain Donald Trump sur le tarmac de la base aérienne d’Anchorage, en Alaska, avant son départ pour le Japon, le 24 mai. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Donald Trump s’est montré une nouvelle fois très affirmatif, vendredi 24 mai, quelques minutes avant son départ de Washington pour le Japon. « Il s’agissait d’une tentative de coup d’État ou d’une tentative de démolition du président des États-Unis. Cela ne devrait jamais, jamais arriver à quelqu’un d’autre. C’est donc très important », a-t-il assuré pour justifier l’ouverture d’une enquête sur les investigations concernant le dossier « russe » qui a pollué le début de sa présidence.

Depuis des mois, Donald Trump ne se contente pas en effet de dénoncer la « chasse aux sorcières » qu’a constituée selon lui l’enquête sur les interférences prêtées à la Russie pendant la présidentielle de 2016. Il assure avoir été la victime d’un complot mettant en cause de hauts responsables de l’administration précédente, celle de Barack Obama. En mars 2017, moins de deux mois après son arrivée à la Maison Blanche, il avait déjà accusé sans preuves ce dernier de l’avoir fait placer sur écoutes pendant la campagne.

Depuis que le procureur spécial Robert Mueller a rendu ses conclusions et que le ministre de la justice, William Barr, a conclu sans convaincre les démocrates qu’elles exonéraient totalement le président des accusations de collusion et d’obstruction à la justice, Donald Trump s’est lancé dans une contre-attaque qui met en avant des éléments souvent baroques, susceptibles d’alimenter un scénario de film d’espionnage.

Lire aussi Dans le rapport Mueller, un Donald Trump déplorable mais pas coupable

Cette accusation est d’ailleurs avancée régulièrement par le président. « Il est certain que ma campagne présidentielle a été espionnée. Rien de tel n’est jamais arrivé dans l’histoire politique américaine. Une très mauvaise situation. La TRAHISON signifie de longues peines de prison, et c’était une TRAHISON », a-t-il ainsi répété sur son compte Twitter, le 17 mai.

Le FBI dans la ligne de mire du président

Invité le 23 mai à citer les personnes visées par une accusation aussi grave, passible en fait de la peine de mort, le président des Etats-Unis s’est fait un peu plus précis, ciblant l’ancienne direction de la police fédérale, qu’il a limogée. « Si vous regardez [l’ancien directeur James] Comey, si vous regardez [son ancien adjoint Andrew] McCabe ; si vous regardez probablement les gens plus élevés que ça… », a énuméré Donald Trump.

Le président a exulté lorsque le New York Times a révélé le 2 mai que le FBI avait envoyé à Londres en septembre 2016 l’un de ses agents, une femme, pour tenter d’obtenir des renseignements auprès d’un éphémère conseiller de l’équipe de campagne du candidat républicain, George Papadopoulos. L’agente, Azra Turk, s’était présentée comme l’assistante d’un professeur en relations internationales de l’université de Cambridge, Stefan Halpher, par ailleurs une source de longue date de la police fédérale. Ce professeur était en contact à la fois avec George Papadopoulos et avec un consultant en hydrocarbures familier de la Russie, Carter Page, lui aussi présent aux côtés de Donald Trup pendant quelques mois.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: