Donald Trump assure que les discussions se passent « bien »

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La construction du gigantesque ouvrage sur le Nil Bleu suscite de vives tensions entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie depuis plusieurs années.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h14

Temps de Lecture 1 min.

Le grand barrage de la Renaissance, sur le Nil Bleu en Ethiopie, le 26 septembre 2019.
Le grand barrage de la Renaissance, sur le Nil Bleu en Ethiopie, le 26 septembre 2019. Tiksa Negeri / REUTERS

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi 6 novembre avoir mené des discussions productives avec des représentants de l’Egypte, du Soudan et de l’Ethiopie concernant un projet d’immense barrage sur le Nil Bleu qui suscite des tensions entre les trois pays.

Le Caire craint que la construction du grand barrage de la Renaissance (GERD), entamée en 2012 par l’Ethiopie, n’entraîne une réduction du débit du Nil, fleuve dont l’Egypte dépend à 90 % pour son approvisionnement en eau. Les discussions entre ces deux pays et le Soudan, par lequel passe aussi le fleuve, sont bloquées depuis neuf ans.

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« Je viens d’avoir une rencontre avec des hauts représentants de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan pour aider à résoudre la dispute ancienne concernant le barrage éthiopien de la Renaissance, l’un des plus grands au monde, qui est en train d’être construit », a tweeté M. Trump. « La rencontre s’est bien passée et les discussions vont se poursuivre durant la journée ! », a-t-il ajouté, sans autres précisions.

L’Ethiopie a annoncé que le gigantesque barrage de 4 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros) devrait commencer à produire de l’électricité d’ici à fin 2020 et serait complètement opérationnel d’ici à 2022. L’Egypte cherche à obtenir une médiation internationale sur le GERD, censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique avec une production de 6 000 mégawatts.

Lire aussi Barrage sur le Nil : l’Egypte appelle à une médiation internationale

Le Caire demande un minimum annuel garanti de 40 milliards de m3 – ce à quoi l’Ethiopie n’a pas donné son accord – et évoque un « droit historique » sur le fleuve, garanti par une série de traités. Le Nil Bleu, qui prend sa source en Ethiopie, rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l’Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.

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