Donald Trump annule au dernier moment des frappes sur l’Iran

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Après l’attaque d’un drone, le président américain a approuvé une opération puis s’est ravisé, selon le « New York Times ».

Par Publié aujourd’hui à 11h24

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Le président américain, Donald Trump, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo (au centre) et le conseiller national américain à la sécurité, John Bolton, à la Maison Blanche, le 20 juin.
Le président américain, Donald Trump, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo (au centre) et le conseiller national américain à la sécurité, John Bolton, à la Maison Blanche, le 20 juin. MANDEL NGAN / AFP

Donald Trump a choisi, jeudi 20 juin, de relativiser la gravité du tir iranien qui avait abattu un drone américain au-dessus du golfe Persique, au matin. « J’ai du mal à croire que cela était délibéré », a affirmé le président dans le bureau Ovale, paraissant déterminé, pour l’heure, à faire baisser la tension face à un risque d’escalade militaire. M. Trump a voulu voir dans ce tir l’œuvre d’un officier iranien isolé et « stupide », et non une décision d’Etat. Téhéran avait revendiqué avoir abattu l’imposant appareil de surveillance, affirmant qu’il avait passé « la ligne rouge » en pénétrant dans son espace aérien, au-dessus de ses eaux territoriales – ce que Washington dément.

Cependant, selon le New York Times, qui cite plusieurs sources officielles, M. Trump a bien, dans un premier temps, approuvé des frappes contre une poignée de positions militaires iraniennes, comme des radars et des batteries de missiles. Ces frappes auraient été prévues tôt vendredi matin, afin de minimiser des pertes iraniennes.

Un responsable du Pentagone a confirmé à l’agence de presse AP que l’armée avait préparé de telles ripostes dans la nuit, puis s’était vu retirer l’approbation, vers 1 h 30 du matin, heure de Paris. Cette opération a donné lieu à de longues délibérations à la Maison Blanche, jeudi, entre les principaux responsables de sécurité de l’administration et des membres du Congrès, mis au fait d’une possible intervention, sans que des détails précis leur aient été communiqués.

Soutien à une réaction militaire

Selon le New York Times, le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, et le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, partisans d’une ligne intransigeante face à l’Iran, ont exprimé leur soutien à une réaction militaire, ainsi que la directrice de la CIA, Gina Haspel. Le Pentagone a, quant à lui, mis en garde, ainsi que plusieurs responsables du Congrès, notamment démocrates, contre un risque d’escalade incontrôlé. M. Trump avait suscité la crainte d’un tel engrenage en affirmant, tôt jeudi matin sur Twitter, que « l’Iran a[vait] fait une très grande erreur » en abattant ce drone, un RQ-4A Global Hawk d’une valeur de 130 millions de dollars.

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