Donald Trump accusé par un lanceur d’alerte de « mettre en péril » la sécurité nationale

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Un appel entre le président américain et son homologue ukrainien, dont le compte rendu a été publié mercredi, a déclenché le lancement d’une procédure de destitution par la Chambre des représentants.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h24, mis à jour à 16h36

Temps de Lecture 2 min.

Volodymyr Zelensky, le président ukrainien et Donald Trump, le président américain, mercredi 25 septembre.
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien et Donald Trump, le président américain, mercredi 25 septembre. SAUL LOEB / AFP

Aux Etats-Unis, les révélations d’un lanceur d’alerte, qui ont conduit les Démocrates à déclencher une procédure de destitution contre le président américain Donald Trump, continuent de secouer la Maison Blanche. Après la publication, par la présidence, d’un compte rendu de la conversation entre M. Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, durant laquelle le président américain lui demande d’enquêter sur son rival politique Joe Biden, le Congrès a publié, jeudi 26 septembre, le signalement du lanceur d’alerte qui a révélé la conversation.

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Dans ce document daté du 12 août 2016, il accuse notamment le président américain de « mettre en péril la sécurité nationale ». « Dans l’exercice de mes fonctions officielles, j’ai reçu des informations de plusieurs responsables gouvernementaux selon lesquelles le président des Etats-Unis utilise les pouvoirs de sa fonction pour demander l’ingérence d’un pays étranger dans l’élection [présidentielle] de 2020 », écrit-il, ajoutant que l’avocat de M. Trump, Rudolph Giuliani est une « figure centrale » de ces manœuvres.

D’après le lanceur d’alerte, un agent, employé, détaché ou contractuel des services de renseignement, une douzaine de responsables l’ont informé de ces demandes d’ingérences mais il admet n’avoir jamais été « un témoin direct » de ces évènements. Une douzaine de responsables de la Maison Blanche ont écouté la désormais célèbre conversation entre M. Trump et M. Zelensky, selon lui.

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La Maison Blanche a « verrouillé tous les enregistrements de l’appel »

Le lanceur d’alerte affirme aussi que la Maison Blanche a tenté de restreindre l’accès aux enregistrements de cet appel. « Des responsables de la Maison Blanche m’ont raconté qu’ils avaient été “enjoints” par les avocats de la Maison Blanche de retirer la transcription électronique du système informatique où de telles transcriptions sont d’ordinaire conservées », écrit-il. Une initiative qui, d’après lui, viendrait des « avocats de la Maison Blanche ».

« A la place, la transcription avait été téléchargée dans un système électronique distinct qui est d’habitude utilisé pour conserver et manipuler des informations classifiées d’une nature particulièrement sensible », poursuit-il. « Ces différents actes ont mis en évidence, à mes yeux, que des responsables de la Maison Blanche comprenaient la gravité de ce qu’il s’était passé lors de cet appel », souligne le lanceur d’alerte.

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Le lanceur d’alerte a été jugé « crédible » par l’inspecteur général des services de renseignement.

La plainte de neuf pages a fait réagir Adam Schiff, le président démocrate de la commission du renseignement de la Chambre des représentants qui a estimé que Donald Trump avait « trahi » son serment de président et violé la Constitution. Le président a, lui, publié une déclaration sur Twitter suite à la publication de la lettre, estimant que « les démocrates essayent de détruire le parti républicain et tout ce qu’il représente » et demandant aux membres de son parti de se « serrer les coudes ». De son côté, la Maison Blanche a dénoncé « l’hystérie et les interprétations erronées colportées par les démocrates et de nombreux médias » par la voix de sa porte-parole, Stéphanie Grisham.

L’audition très attendue au Congrès du directeur par intérim du renseignement national, Joseph Maguire, a démarré jeudi matin, peu après la publication de ce signalement par la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, dirigée par les démocrates.

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