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Hospitalisé et placé en soins intensifs, le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet à l’âge de 92 ans. De son engagement pour l’indépendance à sa présidence « progressiste » au bilan contesté, en passant par ses responsabilités au début de l’ère Ben Ali, retour sur l’itinéraire d’un enfant du siècle.
« BCE ». C’est sous cet acronyme que les Tunisiens parlaient de lui. Un label, loin de toute irrévérence. Une étiquette, doublée d’un surnom – « Bajbouj » – , signe de l’affection de certains pour ce pape de la politique tunisienne à l’humour cinglant.
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