Disparition : Aucune trace d’Anita à Sainte Marie

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Hier, les gendarmes et les proches d’Anita Coudéounie ont ratissé les champs de cannes sans découvrir d’indice probant. Depuis maintenant six jours, l’issue de la soirée d’anniversaire, qui s’est conclue par la disparition de cette mère de famille de 48 ans, reste énigmatique.

L’hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie survole inlassablement les champs de cannes qui bordent l’arrière de la maison où Anita Coudéounie a été vue vivante pour la dernière fois dans la nuit du 9 au 10 août dernier. Au sol, une demi-douzaine de militaires procèdent au ratissage de cette zone agricole à la fois vaste et dense. Ils ne sont pas les seuls. Les proches de la disparue – à commencer par son fils – ne ménagent pas leur peine. Inlassablement, ils mènent leurs propres recherches sur le terrain comme c’est le cas depuis samedi dernier.

La priorité de tous est de retrouver cette femme de 48 ans, portée disparue depuis maintenant six jours dans des circonstances qui demeurent mystérieuses. La matinée s’égrène sans que les uns et les autres ne mettent la main sur un indice probant. Des membres de la famille ont aperçu un gros chouchou noir à cheveux en bordure d’un champ de cannes. Il n’en faut pas plus pour que les gendarmes procèdent à sa saisie immédiate aux fin d’analyses.

Pour l’heure, les gendarmes partent du postulat qu’Anita Coudéounie se serait égarée dans les champs de cannes en perdant tout repère à la fin de la fête d’anniversaire donnée au bout de la rue Elisa, la nuit de sa disparition (notre précédente édition). Vendredi dernier, la soirée a pour théâtre une maison en piteux état, plantée à l’orée d’un bois avec une petite ravine en contrebas. Anita accompagne sa voisine Irène, elle-même conviée par Georges, un de ses ex-compagnons. Bien qu’elle ne soit pas la bienvenue, Anita parvient à rester. Une petite dizaine de personnes sont là. La soirée est à tout le moins festive. Irène rentre prématurément chez elle avec son compagnon, aux environs de 21 heures. Anita aurait refusé de les suivre. Deux heures plus tard, elle est priée de partir. La fête est finie. Il est environ 23 heures et elle se retrouve a priori seule devant la bâtisse.

LA CLÉ DE L’ÉNIGME PRÈS DE LA MAISON ?

Anita aurait été désemparée. Il semble acquis qu’elle ait trop bu et l’endroit, dépourvu d’éclairage, est plutôt lugubre. Qui plus est, la malheureuse, de constitution fragile, n’a plus son œil gauche et sa vue est faible par ailleurs. Georges et les siens ont entendu toquer à la porte vers 23h15 mais n’ont pas ouvert. L’homme aurait estimé qu’il aurait pu s’agir d’un intrus. Rebelote vers 2 heures du matin quand on tape à nouveau à la porte. L’homme aurait cette fois imaginé qu’il s’agissait du chien.

Les gendarmes n’excluent pas que la disparue ait pu divaguer en s’enfonçant dans les champs de cannes qui jouxtent l’arrière de la maison de Georges. C’est pour tenter de fermer cette “porte” qu’ils explorent carreau par carreau les alentours. Si les proches d’Anita font de même, ils ne croient pas à la thèse accidentelle. Pour eux, la mère de famille, qui sort peu de chez elle, ne se serait jamais s’aventurée – même par mégarde – dans une végétation aussi dense. Il est vrai aussi qu’elle portait des chaussures noires à talons peu adaptées à ce style d’exercice. Ils pensent encore que son état de santé en général et que son état d’ébriété du moment ne lui auraient pas permis d’aller bien loin. En un mot, ils estiment que tout cela est bien “louche”.

En l’état des investigations, il faut bien avouer que la disparition d’Anita Coudéounie garde une grande part de mystère. Parallèlement aux recherches, les gendarmes ont procédé à de nombreuses auditions de témoins à commencer par les convives de la soirée. Il s’agit pour eux de reconstituer avec précision l’emploi du temps de la disparue le jour des faits. Mais aussi de croiser les versions livrées par les uns et les autres. Car c’est possiblement aux abords de cette maison à la porte close vers 23 heures que se trouve la clé de l’énigme.

L’emploi du temps du vendredi

Vendredi, il est environ 10 heures quand Anita Coudéounie rend visite à sa voisine Irène. Une heure plus tard, les deux femmes ne sont plus ensemble. Anita se rend dans un petit commerce pour acheter du vin.

En fin d’après-midi, Irène retrouve son compagnon actuel. Il est à peu près 17 heures et le couple chemine pour se rendre au domicile de Georges, un ex d’Irène. Ils sont tous deux conviés à un anniversaire.

Chemin faisant, Irène et son petit ami croisent Anita. Irène lui propose de les accompagner à la petite fête. Le couple quitte la maison de Georges aux environs de 21 heures. Sans Anita. Celle-ci aurait manifesté son intention de rester encore. Vers 22 heures, le compagnon de la fille de Georges quitte la soirée momentanément pour déposer ses enfants. Anita est toujours là.

La soirée s’achève aux environs de 23 heures. C’est alors que Georges demande à Anita de partir. Porte et volets sont fermés. Un quart d’heure après, quelqu’un frappe à la porte. La fille de Georges alerte son père. Celui-ci lui dit de ne pas ouvrir, craignant un acte de malveillance.

Peu après, le compagnon de la fille de Georges est de retour à la maison. Celle-ci en profite pour regarder si une autre personne est présente. Personne à l’horizon.

Vers 2 heures du matin, un coup sur la porte d’entrée réveille Georges. Il pense que c’est le chien et il se rendort.

Appel à témoins

Anita Coudéounie portait un pantalon bleu clair, une veste de sport grise et des chaussures noires à talons au moment de sa disparition, dans la nuit du 9 au 10 août dernier. Les personnes susceptibles d’avoir le moindre renseignement sont priées de contacter la brigade de gendarmerie de Sainte-Marie en composant le 02 62 53 40 01.

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