Dhananjay Keskar: «Préparer le terrain pour l’industrie 4.0»

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Dhananjay Keskar, vice-chancelier et directeur d’Amity Institute of Higher Education.

Dhananjay Keskar, vice-chancelier et directeur d’Amity Institute of Higher Education.

Amity University organise une conférence sur les enjeux de la technologie moderne dans les affaires. Un écosystème agile est en gestation pour aider les entreprises à mieux affronter l’industrie moderne à travers un enseignement supérieur 4.0.

Vous organisez une conférence sur l’intégration de la technologie moderne, pouvez-vous nous en dire plus ? 
L’objectif de cette conférence est de développer un écosystème agile qui répond au scénario actuel. Elle va donner une orientation spécifique aux pays de la région pour qu’ils renforcent leur capacité et mettent en place des pratiques intelligentes.

Que pouvez-vous dire de l’application de la technologie dans le business ? 
Quiconque utilise la technologie de la manière la plus obstinément possible peut faire mieux dans les affaires. Les entreprises qui intègrent les industries intelligentes doivent utiliser l’intelligence artificielle et la robotique. De plus, aucun organisme ne peut ignorer la tendance et la disponibilité de la technologie.

La technologie moderne risque-t-elle d’entraîner des pertes d’emploi ? 
La technologie va lentement augmenter l’intervention des machines et remplacer l’être humain. Mais elle ne va pas l’éradiquer. Les travailleurs vont simplement changer de rôles et de responsabilités. Les machines seront rendues plus intelligentes, plus fiables et plus durables. Malheureusement, la technologie moderne entraîne des mythes. D’ailleurs, certains ont retardé l’élaboration de stratégies technologiques. Pour répondre à cette base de perturbation, globalement, il faut développer des normes. Les ingénieurs sociaux, les chercheurs en sciences sociales peuvent nous aider à dissiper différents mythes sur le développement technologique car il en existe plusieurs.

Qu’en est-il de la cyber sécurité ? 
C’est également un mythe. De nombreuses personnes ne sont pas prêtes à s’exposer à une quelconque tromperie dans leur entreprise ; elles ont donc peur de la cyber sécurité. Elles ont l’impression que si elles mettent leurs données en ligne, elles vont se faire voler. Ce n’est pas vrai. La technologie se développe avec des mesures de sécurité très strictes.

Comment les universités peuvent aider à adopter la nouvelle technologie ? 
Évidemment, les universités doivent regrouper les exigences. Leur rôle est de s’assurer qu’il n’y ait pas de disparités d’emploi. Le curriculum d’enseignement doit être capable de gérer tous les aspects. Nous devons inculquer dans les programmes d’études de nouvelles compétences aux étudiants à tous les niveaux. D’ailleurs, les programmes universitaires à Maurice sont à jour et appropriés pour préparer les étudiants pour l’avenir. Ils seront en mesure de répondre aux exigences de l’industrie 4.0. L’éducation 4.0 est donc le point de vue de l’enseignement supérieur sur ce bouleversement technologique global.

Qu’en est-il des entreprises ? 
Celles qui ne capitalisent pas sur une stratégie de recyclage des compétences de leur personnel, se retrouveront à perte. Pour celles qui l’ont déjà fait, la marge bénéficiaire augmente. Même les petites et moyennes entreprises font usage de la technologie dont elles disposent et donnent des formations à leurs employés. Néanmoins, certaines ont peur d’investir.

Maurice est-il prêt pour faire face à la technologie moderne ? 
Je ne vois pas de grands défis en ce qui concerne Maurice, puisque nous avons une société très instruite, très qualifiée et enthousiaste à l’idée d’embrasser de nouvelles initiatives. Maurice est parmi le petit nombre de pays qui ont mis en place une vision 2025-2030. Même les grands pays comme l’Afrique du Sud sont encore à la traîne et n’ont pas pu donner une vision à leur pays. Prendre en considération l’intelligence artificielle et la robotique pour les prochaines années est un grand pas. Mais il faudrait en parallèle mener des campagnes sur les mythes pour dissiper les fausses idées.


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