deuxième meeting perturbé pour Ali Benflis

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Les réunions politiques s’annoncent agitées pour tous les candidats à la fonction suprême, dont le scrutin doit avoir lieu le 12 décembre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h15

Temps de Lecture 2 min.

Ali Benflis lors d’une conférence de presse à Alger, le 10 novembre 2019.
Ali Benflis lors d’une conférence de presse à Alger, le 10 novembre 2019. RYAD KRAMDI / AFP

Un nouveau meeting de l’ancien premier ministre algérien Ali Benflis a été perturbé lundi 18 novembre, au deuxième jour d’une campagne qui s’annonce agitée pour tous les candidats à une présidentielle qui doit avoir lieu le 12 décembre mais massivement rejetée par le mouvement de contestation inédit dont l’Algérie est le théâtre depuis neuf mois.

Trois personnes ont été interpellées lundi à Souk Ahras (450 kilomètres à l’est d’Alger) après avoir interrompu une réunion électorale de M. Benflis, a indiqué à l’AFP un journaliste local. Elles « se sont levées à tour de rôle pour crier : Vous avez pillé le pays, voleurs ! » et « ont immédiatement été interpellées par des policiers en civil présents dans la salle », a-t-il précisé. La veille, des centaines de personnes s’étaient rassemblées aux cris de « Benflis, dégage ! » devant une salle de Tlemcen (450 kilomètres au sud-ouest d’Alger) où M. Benflis a lancé sa campagne.

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Avant de se présenter pendant quinze ans comme le principal adversaire électoral du président Abdelaziz Bouteflika – contraint à la démission par la rue le 2 avril –, M. Benflis fut l’un de ses plus proches collaborateurs et son premier ministre entre 2000 et 2003. Pour le Hirak, le mouvement de contestation qui bat le pavé depuis le 22 février, M. Benflis est surtout un produit du « système » au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1962, dont il veut se débarrasser.

Pas d’institutions de transition pour l’armée

Aux côtés d’Ali Benflis se présentent les candidats Azzedine Mihoubi, Abdelaziz Belaïd et Abdelkader Bengrina, ainsi qu’un autre ancien premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier est attendu lundi à Adrar (à plus de 1 200 kilomètres au sud d’Alger) pour son premier meeting, après l’annulation de celui de la veille à Sidi-Fredj, dans la banlieue d’Alger.

Dimanche à Adrar, Azzedine Mihoubi, chef d’un des principaux partis de l’alliance ayant soutenu M. Bouteflika jusqu’à sa démission, avait été accueilli par des quolibets de manifestants, selon des sites d’information en ligne et les réseaux sociaux. « Dégage Mihoubi ! » ont-ils scandé, face à un cordon de policiers.

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Candidat d’un petit parti islamiste, Abdelkader Bengrina, seul à s’être risqué dans la capitale, n’a fait qu’une brève apparition dans la rue, sous forte escorte policière et sous les huées de manifestants, selon les médias algériens.

Le général Ahmed Gaïd Salah, homme fort du pays depuis la démission de M. Bouteflika, et le haut commandement militaire refusent tout autre scénario de sortie de crise qu’une élection présidentielle et rejettent la mise en place d’institutions de transition comme réclamé par les manifestants.

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