Deux femmes djihadistes et neuf enfants de retour en France

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Le groupe avait été arrêté en Turquie, pays qui procède régulièrement à des expulsions de membres présumés de l’organisation Etat islamique.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 11h35, mis à jour à 11h37

Temps de Lecture 1 min.

L’armée turque en opérations près de Kilis, à proximité de la frontière syrienne, où avait été arrêté un groupe de deux femmes djihadistes avec des enfants.
L’armée turque en opérations près de Kilis, à proximité de la frontière syrienne, où avait été arrêté un groupe de deux femmes djihadistes avec des enfants. OZAN KOSE / AFP

Deux femmes djihadistes et neuf enfants les accompagnant ont atterri mardi 24 septembre au matin à l’aéroport de Roissy, de retour de Turquie où ils avaient été arrêtés, a appris l’AFP de sources concordantes, confirmant une information de France Inter.

L’une des deux mères de famille françaises, soupçonnées d’appartenir à l’organisation Etat islamique, pourrait être Jennifer Clain, la nièce des frères Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué au nom de l’EI les attentats du 13 novembre 2015, ont indiqué ces sources. Pour « la filiation, il reste à effectuer des vérifications, mais c’est l’orientation », a déclaré une source proche du dossier.

Les neuf enfants, âgés de 3 à 13 ans, ont été confiés par la justice à l’aide sociale à l’enfance, selon une source proche.

Appareil de propagande

Jennifer Clain avait été arrêtée par les autorités turques avec deux autres femmes en juillet dans la province de Kilis, frontalière avec la Syrie. Elle est mariée à Kévin Gonot, un Français condamné à mort en Irak le 26 mai pour appartenance à l’EI.

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Fabien et Jean-Michel Clain, vétérans du djihadisme français qui furent au cœur de l’appareil de propagande de l’EI, sont donnés pour morts depuis février, quand la coalition internationale contre l’EI a annoncé leur mort dans une frappe, sans fournir de précisions. Depuis leur départ de France – le cadet avait rejoint la Syrie avant l’aîné, qui s’y rendra début 2015 – les deux hommes demeuraient introuvables, les autorités pensant qu’ils étaient toujours dans le pays.

Cette opération est distincte des rapatriements au cas par cas d’enfants en provenance du Kurdistan syrien ; elle s’inscrit dans le cadre des expulsions régulières des jihadistes par la Turquie.

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Dans les premières années du conflit syrien, qui a débuté en mars 2011, la Turquie a été le principal point de passage vers la Syrie des étrangers, notamment occidentaux, souhaitant rejoindre des groupes djihadistes. Longtemps accusée par ses alliés de fermer les yeux sur ces passages, Ankara, à la suite d’attaques sur son sol, a fermé sa frontière avec la Syrie, multiplié les arrestations et expulsions de djihadistes étrangers présumés, et rejoint la coalition internationale anti-EI.

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