désaccords sur le dossier afghan au sein du Parti républicain

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Une partie des conseillers de Donald Trump, dont John Bolton, réclament le maintien d’une « force antiterroriste », rejetée par les talibans.

Par Publié aujourd’hui à 11h42

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Donald Trump avec, en arrière-plan, son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, à Washington, en mai 2019.
Donald Trump avec, en arrière-plan, son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, à Washington, en mai 2019. CARLOS BARRIA / REUTERS

Donald Trump a tenté de se donner le meilleur rôle possible en annonçant brusquement, samedi 7 septembre, l’annulation d’un projet de réunion sans précédent resté confidentiel. Il s’agissait de réunir autour de lui, dans la villégiature présidentielle de Camp David (Maryland) associée à des négociations historiques, des émissaires des talibans et les responsables de Kaboul.

La raison avancée pour cette annulation, répétée en boucle par le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, au cours d’un marathon d’émissions politiques dominicales, le lendemain, n’a cependant guère convaincu. La poursuite des violences reprochée aux talibans, illustrée, jeudi 5 septembre, par un attentat qui avait provoqué notamment la mort d’un soldat américain, n’avait pas empêché auparavant les discussions entre leurs émissaires et le négociateur américain, Zalmay Khalilzad, à Doha, au Qatar.

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La brusque volte-face de Donald Trump a été expliquée par l’absence de progrès sur des points essentiels pour Washington, dont l’acceptation par les talibans du maintien de forces américaines sur le terrain et de l’ouverture de négociations avec les autorités de Kaboul, dont ils contestent la légitimité. Une déconvenue aurait été rendue encore plus cuisante par un détail symbolique. Ce sommet à Camp David serait intervenu quelques jours seulement avant les commémorations des attentats du 11-Septembre, perpétrés par l’organisation Al-Qaida, qui bénéficiait, à cette période, de la protection des talibans alors au pouvoir à Kaboul.

La représentante du Wyoming, Liz Cheney, fille de l’ancien vice-président Dick Cheney et numéro trois du Parti républicain à la Chambre des représentants, a donné une idée de l’état d’esprit de l’aile « faucon » du Grand Old Party dans un message publié sur son compte Twitter, dimanche matin. « C’est à Camp David que les dirigeants américains se sont rencontrés pour planifier notre réponse après (…) le 11 septembre [2001]. Aucun membre des talibans ne devrait y mettre les pieds. Jamais », a-t-elle asséné, tout en se félicitant de cette annulation, à l’unisson du Wall Street Journal, qui a dénoncé des négociations assimilables à une reddition américaine.

Lire notre analyse : Trump rompt les négociations de paix engagées en Afghanistan avec les talibans

Partisan de longue date d’un retrait américain, Donald Trump ne cesse de rencontrer des obstacles depuis son arrivée à la Maison Blanche, en janvier 2017. En juillet de la même année, il a laissé libre cours à son exaspération au cours d’une réunion mouvementée au Pentagone, selon de nombreux récits convergents. Il a accepté de mauvaise grâce l’envoi de renforts, le mois suivant, sans que ces derniers ne produisent de résultats probants.

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