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La pandémie du coronavirus nous confine et nous en apprenons chaque jour de nouvelles choses. Entre une propagation de plus en plus inquiétante et un confinement vécu différemment selon les foyers, la vie arbore une humeur ambiante en dents de scies. Une autre nouvelle aussi étonnante qu’inquiétante est tombée cette fois pour lever une autre vague de questionnements. Des scientifiques auraient découvert la présence de coronavirus dans le corps d’un cadavre. Ces informations glaçant le sang nous ont été exposés par nos confrères du journal The Sun.
Selon le Journal of Forensic and Legal Medicine Study un médecin légiste en Thaïlande a découvert le virus mortel d’un corps infecté en mars dernier.
Etat des lieux
Il s’agit du premier rapport sur « l’infection au Covid-19 et la mort parmi le personnel médical d’une unité de médecine légale » selon une étude. D’après les auteurs de cette recherche, Won Sriwijitalai du RVT Medical Center à Bangkok et Viroj Wiwanitkit de l’Université médicale de Hainan en Chine, les professionnels de la médecine légale ont peu de chance d’entrer en contact avec des patients infectés.
Toutefois, ces derniers nuancent le propos en déclarant qu’il existe une chance qu’ils puissent entrer en contact avec « des échantillons biologiques et des cadavres » comme ce fut le cas le 10 mars pour un professionnel de la médecine légale et une infirmière auxiliaire qui faisaient partie des patients infectés par le Covid-19 en Thaïlande.
Etant donné qu’il n’est pas commun d’étudier l’infection dans les cadavres en Thaïlande, les auteurs de l’étude confient qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas encore de donnéesqui puissent définir le nombre exact de corps contaminés par le virus.
Des mesures de précaution sont de mise
La Thaïlande compte aujourd’hui plus de 2839 cas de coronavirus selon les données recueillies pars l’Université John Hopkins. Malgré tout, Mr Viroj et Won insistent sur la nécessité du contrôle des infections et des précautions universelles.
Ainsi, les professionnels de la médecine légale se doivent de porter des équipements de protection, notamment des combinaisons de protection, des gants, des lunettes et un masque en prenant soin de se couvrir la tête.
Concernant les unités de pathologie ou de médecine légale ainsi que les salles d’opération, le procédé de désinfection se doit d’être appliqué selon les mêmes spécialistes.
Une crainte de plus en plus nourrie
Il a été communiqué le 25 mars par le Département thaïlandais des services médicaux que les décédés ne pouvaient pas porter en eux le Covid-19. Toujours est-il que les agents funéraires et employés médicaux redoutent les cadavres qui seraient porteurs de Covid-19.
À cela, s’ajoute une déclaration de l’OMS qui affirme que les cadavres ne sont « généralement » pas infectieux sauf en cas de fièvres hémorragiques comme l’Ebola, le virus Marburg et le choléra.
L’organisation continue de nuancer le sujet en expliquant que seuls les poumons des patients atteints du virus peuvent porter en eux l’infection. Néanmoins, pourvu qu’ils soient correctement gérés lors d’une autopsie, il n’y a pas de risque. « À ce jour, rien n’indique que des personnes ont été infectées par l’exposition au corps de personnes décédées de Covid-19 ».
De ce fait, l’expert en politique de santé Summer Johnson McGee, de l’Université de New Haven a annoncé : « Toute personne entrant en contact avec un corps positif au Covid-19, vivant ou mort, devrait utiliser un équipement de protection individuelle afin d’éviter toute exposition », avant d’évoquer plus précisément la nécessité de protéger les personnes qui prennent soin des défunts.
Protection des personnes en contact avec les défunts
Le Centre d’expertise et de référence en santé publique a mis en ligne une fiche contenant les recommandations inhérentes aux mesures de prévention et de protection à prendre pour protéger les personnes souvent exposées aux défunts liés de près ou de loin au Covid-19.
Parmi les mesures qui y sont exposées, figurent :
Les précautions à prendre pour les travailleurs, à savoir : Avoir une protection oculaire ; le fait de couvrir les voies respiratoires du défunt peut par ailleurs prévenir l’exposition des employés à des gouttelettes ou à des aérosols par la suite.
Ne pas se toucher le visage avec de l’équipement (gants) susceptible d’être contaminé par le contact avec une surface corporelle ou autres ayant été contaminée.
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