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Un cadre de la banque françaises avait insulté les militants favorables à Pékin sur sa page Facebook.
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Le Global Times, le journal de la propagande chinoise en langue anglaise, a relayé dans la soirée du lundi 16 septembre un appel des internautes chinois au boycott de BNP Paribas. Ceux-ci reprochent à la banque de « tolérer des employés sécessionnistes » et réclament qu’elle licencie l’un de ses salariés sympathisants du mouvement de contestation en cours à Hongkong. « Cela ne suffit pas d’effacer tous les messages sécessionnistes. Licenciez-le immédiatement et faites-en autant avec tous les employés qui soutiennent l’indépendance. Sinon, vous exposez dangereusement vos affaires en Chine », affirme un internaute cité par le Global Times.
L’incident remonte au 12 septembre quand un face-à-face surréaliste eut lieu pendant la pause de midi dans la galerie marchande de l’IFC, l’un des centres commerciaux les plus chics de Hongkong, où les milliers de banquiers ou employés des tours avoisinantes descendent acheter leur déjeuner. BNP Paribas, l’une des banques internationales les plus enracinées dans la ville, loue d’ailleurs plusieurs étages de l’IFC, immeuble emblématique de la place financière hongkongaise. Soudain, des centaines, peut-être plus de mille, hommes et femmes pro-Chinois déroulent de grands drapeaux chinois, des différents balcons surplombant l’un des atriums du centre commercial. Ils entonnent alors l’hymne national chinois et crient des slogans tels que « Hongkong, c’est la Chine ! » et « Soutenons la police de Hongkong ! », dans un geste de défiance vis-à-vis des manifestants antigouvernementaux.
Mais en peu de temps, ces derniers mobilisent à leur tour leurs propres troupes de sympathisants, qui ont vite surpassé en nombre et en décibels les pro-Chinois. Après environ une heure de cacophonie – à qui criera le plus fort son slogan – et l’intervention de la police, les deux camps finissent par se disperser, non sans quelques coups de sacs, de parapluies et de poings, et autres empoignements de tignasse…
Après cet incident, très largement commenté à Hongkong, Jason Ng, le chef de l’un des départements juridiques de la BNP Paribas, avait qualifié de « singes » les manifestants pro-Chinois, sur sa page Facebook. Effacé depuis, le post a néanmoins été largement copié sur de nombreux comptes Weibo, le Twitter chinois. Jason Ng est par ailleurs un avocat militant connu et respecté à Hongkong pour ses éditoriaux et son engagement pro-démocratie.
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