Délits sexuels: insistance sur une réforme des lois

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Photo d’illustration.

Photo d’illustration. 

Les lois concernant les délits sexuels connaîtront-elles une réforme avant la fin du mandat du présent gouvernement ? Ce, avec des changements fondés sur le modèle canadien. En tout cas, l’association Muvman Liberasyon Fam (MLF) souhaite que tel soit le cas. Elle en a fait part dans une correspondance envoyée à l’Attorney General, Maneesh Gobin, en date du 27 août. L’association y a annexé une copie de son nouveau livret intitulé Sexual Assault is Assault, dont la publication cadre avec l’intention du gouvernement d’apporter des changements aux lois par rapport aux délits sexuels.

La secrétaire de MLF, Rajni Lallah, rappelle également que l’association a fait part de sa position sur les changements qui doivent être apportés aux membres de la Law Reform Commission (LRC). Elle trouve d’un intérêt certain les lois canadiennes en la matière.

«Les lois canadiennes considèrent l’agression sexuelle comme une agression et le consentement est ce qui détermine s’il y a eu agression ou pas», résume Rajni Lallah dans la correspondance adressée à Maneesh Gobin. Une copie des propositions de MLF faites à la LRC en juillet y est aussi attachée.

Toujours selon MLF, le livre Sexual Assault is Assault comprend également la position de l’association sur cette question depuis 1977, ainsi qu’un chapitre sur diverses formes de lutte contre la violence sexuelle à Maurice et sur le plan international. Tout comme ses différentes demandes formulées à ce sujet au fil des années.

D’ajouter avoir appris par la presse et de la LRC que le gouvernement a demandé à cette dernière de proposer des changements aux lois concernant les délits sexuels en se fondant sur le modèle canadien.

Campagne nationale

Parmi ses propositions à la LRC, l’association demande, d’abord, une réduction et non une augmentation de peine de prison pour ne pas mettre en danger les victimes et aussi pour ne pas inciter celles-ci à garder le silence sur un tel crime en raison des enjeux. Puis, que le consentement soit un point central de la question et qu’une campagne nationale contre les délits sexuels soit organisée. Ce genre de délits, selon MLF, doivent être considérés comme inacceptables par la société, afin que nul ne souhaite risquer de se retrouver en prison.

Maneesh Gobin étant injoignable au téléphone mardi, nous avons sollicité une réaction de son service de presse. Ce dernier nous a répondu que la LRC étudie toujours la question.

Me Rosario Domingue, Chief Executive Officer de la Law Reform Commission, que nous avons également sollicité mardi nous a répondu hier, par le biais du porte-parole de la commission. La LRC affirme que les recommandations ont déjà été soumises à l’Attorney General mais que des pourparlers officieux se poursuivent avec certains organismes. Tout en précisant que ces recommandations ne sont pas finales.


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Lexpress

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