Deepika Padukone, la star de Bollywood qui fait de la résistance

0
101

[ad_1]

Deepika Pakudone lors de l’ouverture du Forum de Davos, lundi 20 janvier.
Deepika Pakudone lors de l’ouverture du Forum de Davos, lundi 20 janvier. Markus Schreiber/AP/SIPA

Lorsqu’elle est apparue à l’ouverture du Forum économique mondial de Davos (Suisse), lundi 20 janvier, le public a d’abord vu la star de Bollywood, dans une robe bleu Klein à encolure carrée et manches cape, avec d’énormes pendentifs en diamant et saphir aux oreilles.

Le public français a peut-être fait le lien avec ­la dernière campagne numérique de Louis Vuitton à laquelle elle vient de participer pour la collection prêt-à-porter de l’automne 2020. Ses fans, eux, ont sans doute perçu la femme vulnérable derrière celle qui venait de recevoir un Crystal Award, un prix décerné chaque année à des artistes ayant fait preuve d’un engagement exemplaire pour améliorer l’état du monde.

Deepika Padukone, dont tous les cinéphiles du sous-continent indien savent qu’elle a traversé une grave dépression en 2009 à la suite de sa rupture avec l’acteur Ranbir Kapoor, a été récompensée pour son travail en faveur des maladies mentales. Dans son pays, elle a créé The Live Love Laugh Foundation pour venir en aide à ceux qui luttent « chaque seconde » de leur vie contre un mal qui est, d’après elle, encore trop souvent ignoré.

Revenant sur son expérience personnelle, l’actrice native de Bangalore (Etat de Karnataka), qui vient de fêter ses 34 ans, a expliqué que la dépression représentait « un défi très difficile ». « Mais, dans ma relation amour-haine avec la maladie, j’ai beaucoup appris. A être patiente, à admettre que je n’étais pas seule et, surtout, qu’il y avait de l’espoir », a-t-elle déclaré après avoir reçu son trophée.

Aux côtés des étudiants

L’année 2020 démarre fort pour Deepika Padukone, l’une des actrices les mieux payées dans son pays. Le 5 janvier, jour de son anniversaire, une centaine d’émeutiers au visage masqué a déboulé sur le campus de l’université Jawaharlal-Nehru (JNU), temple de la libre-pensée à New Delhi, pour « casser du gauchiste ».

Une quarantaine d’étudiants et de professeurs ont fini à l’hôpital, sévèrement blessés par des agresseurs dont on soupçonne l’appartenance à la mouvance la plus radicale de l’hindutva, cette idéologie nationaliste selon laquelle nation indienne et religion hindoue ne font qu’une. La police de la capitale n’a pas levé le petit doigt.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Inde : la police en accusation après l’assaut d’une université progressiste à Delhi

Deux jours après, alors que des milliers d’étudiants défilaient dans toute l’Inde pour marquer leur solidarité avec les victimes et défier le pouvoir, Deepika Padukone s’est introduite discrètement sur le campus de la JNU, dans la voiture d’un enseignant. Vêtue de noir, elle a surgi à la nuit tombée, madone au milieu des manifestants, sans un mot, les mains jointes en guise de salut respectueux à la jeunesse qui se soulève. Sa présence soudaine aux côtés d’Aishe Ghosh, la présidente de l’Union des étudiants de la JNU, qui avait été tabassée, a sidéré tout le monde.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: