[Décryptage] Comment Abdelaziz Bouteflika a cédé à l’ultimatum de l’armée – JeuneAfrique.com

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La démission d’Abdelaziz Bouteflika de son poste de président, dans la soirée du mardi 2 avril 2019, marque la fin de vingt ans de règne. Elle fait suite à un énième coup de pression de l’armée algérienne, survenu quelques minutes plus tôt, et qui confirme le poids de cette institution dans les jeux de pouvoir algériens.

La requête de l’armée algérienne a été satisfaite en un temps record : quelques minutes seulement après l’appel formulé par l’état-major, dans un communiqué rendu public mardi soir, à « appliquer immédiatement » les articles 7, 8 et 102 de la Constitution, prévoyant la destitution du président, Abdelaziz Bouteflika a demandé au Conseil constitutionnel de mettre fin à son mandat.


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La veille, un texte diffusé par la présidence annonçait pourtant que le chef de l’État s’engageait à quitter la présidence avant le 28 avril. Ce départ anticipé est donc loin d’être le fruit du plein gré d’Abdelaziz Bouteflika. Si cela ne tenait qu’à lui, il serait resté au pouvoir sous une forme ou une autre.

Ce départ ne doit pas être lu comme un acte politique motivé par l’intérêt du pays, mais plutôt comme une conséquence de l’ultimatum lancé par l’armée et motivé par la pression de la rue algérienne. Car cette démission n’aurait pas été possible sans le mouvement populaire inédit qui dure depuis le vendredi 22 février. Dans son communiqué, l’armée rappelle ainsi son « alignement total sur les revendications populaires ».



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JeuneAfrique

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