Découvrez le palmarès du World Press Photo 2019

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Cette année, les juges ont sélectionné les gagnants parmi quelque 78 800 images soumises par plus de 4 730 photographes du monde entier.

Une petite fille pleure, sa mère se fait contrôler par des gardes-frontières américains. En un fragment de seconde, près du sol et à quelques mètres de la frontière mexico-américaine, John Moore, photographe chez Getty, prend ce cliché qui fait le tour du monde en juin 2018.

Ce pleur, ou ce cri, sonne la fin tragique d’un périple à travers l’Amérique centrale par une mère et sa fille honduriennes qui venaient demander l’asile aux Etats-Unis. Avec cette photo, le photographe américain, qui travaille depuis de nombreuses années sur la problématique de l’immigration, a gagné le World Press « Photo of the Year » 2019, jeudi 11 avril, un des prix les plus prestigieux du monde pour un photojournaliste.

Le jury a également choisi de récompenser la série « The Migrant Caravan » de Pieter Ten Hoopen, photographe à l’agence VU, qui a suivi un convoi de 7 000 migrants parti d’Amérique centrale vers la frontière avec les Etats-Unis.

Parmi les lauréats figurent aussi Olivia Harris pour son sujet sur des militants proavortement en Irlande dans la catégorie « Contemporary Issues », ou encore Marco Gualazzini dans la catégorie « Environment » pour son travail sur la crise humanitaire au Tchad.

Premier prix « Photo of the Year »

Une fillette de 2 ans pleure alors que sa mère est arrêtée par une patrouille américaine à la frontière avec le Mexique, le 12 juin 2018, au Texas.
Une fillette de 2 ans pleure alors que sa mère est arrêtée par une patrouille américaine à la frontière avec le Mexique, le 12 juin 2018, au Texas. © John Moore, Getty Images

Premier prix « Story of the Year »

Des familles voyageant dans une « caravane » d’Amérique centrale aux Etats Unis font une pause vers Tapanatepec, dans le sud du Mexique, pour prendre un bain dans la rivière et laver leurs affaires.
Des familles voyageant dans une « caravane » d’Amérique centrale aux Etats Unis font une pause vers Tapanatepec, dans le sud du Mexique, pour prendre un bain dans la rivière et laver leurs affaires. © Pieter Ten Hoopen, Agence Vu/Civilian Act
Une fillette faisant partie de la « caravane » de migrants cueille des fleurs sur la route entre Tapanatepec et Niltepec, dans le sud du Mexique. Ce jour-là, elle marchera sur une distance de 50 km.
Une fillette faisant partie de la « caravane » de migrants cueille des fleurs sur la route entre Tapanatepec et Niltepec, dans le sud du Mexique. Ce jour-là, elle marchera sur une distance de 50 km. © Pieter Ten Hoopen, Agence Vu/Civilian Act
Des migrants de la « caravane » courent vers un camion qui s’est arrêté pour les transporter, vers Tapanatepec, au Mexique, le 30 octobre 2018.
Des migrants de la « caravane » courent vers un camion qui s’est arrêté pour les transporter, vers Tapanatepec, au Mexique, le 30 octobre 2018. © Pieter Ten Hoopen, Agence Vu/Civilian Act

Premier prix dans la catégorie « Nature » (image seule)

Des grenouilles démembrées essaient de remonter à la surface après avoir été rejetées dans l’eau à Covasna, en Roumanie. La vente des cuisses de grenouilles, souvent coupées alors que l’animal est toujours en vie, représente près de 40 million de dollars par an.
Des grenouilles démembrées essaient de remonter à la surface après avoir été rejetées dans l’eau à Covasna, en Roumanie. La vente des cuisses de grenouilles, souvent coupées alors que l’animal est toujours en vie, représente près de 40 million de dollars par an. © Bence Máté

Premier prix dans la catégorie « Contemporary Issues » (reportage)

Des militantes proavortement en Irlande, avant le référendum historique du 25 mai 2018.
Des militantes proavortement en Irlande, avant le référendum historique du 25 mai 2018. © Olivia Harris
Megan Scott, une militante déguisée en sainte Brigitte d’Irlande, à Dublin, le 21 avril 2018.
Megan Scott, une militante déguisée en sainte Brigitte d’Irlande, à Dublin, le 21 avril 2018. © Olivia Harris

Premier prix dans la catégorie « Environment » (reportage)

Une crise humanitaire est en cours dans le bassin du Tchad. La désertification du lac menace les habitants qui vivent autour du plan d’eau ainsi que l’écosystème. Jadis quatrième plus grand lac d’Afrique, il a perdu 90 % de sa surface.
Une crise humanitaire est en cours dans le bassin du Tchad. La désertification du lac menace les habitants qui vivent autour du plan d’eau ainsi que l’écosystème. Jadis quatrième plus grand lac d’Afrique, il a perdu 90 % de sa surface. © Marco Gualazzini, Contrasto
Des hommes naviguent à travers un épais marécage au bord du lac Tchad, le 18 octobre 2018.
Des hommes naviguent à travers un épais marécage au bord du lac Tchad, le 18 octobre 2018. © Marco Gualazzini, Contrasto

Premier prix dans la catégorie « General News » (image seule)

Un homme tente de contenir la presse pendant l’arrivée des enquêteurs saoudiens au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, en Turquie, après la disparition du journaliste Jamal Khashoggi.
Un homme tente de contenir la presse pendant l’arrivée des enquêteurs saoudiens au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, en Turquie, après la disparition du journaliste Jamal Khashoggi. © Chris McGrath, Getty Images

Premier prix dans la catégorie « Long-Term Project »

Des étudiantes lors d’une compétition militaire dans la banlieue de Moscou, en Russie, en décembre 2016.
Des étudiantes lors d’une compétition militaire dans la banlieue de Moscou, en Russie, en décembre 2016. © Sarah Blesener
A Borodino, en Russie, une colonie de vacances réunit 350 adolescents pour leur inculquer le patriotisme et leur apprendre à manier des armes.
A Borodino, en Russie, une colonie de vacances réunit 350 adolescents pour leur inculquer le patriotisme et leur apprendre à manier des armes. © Sarah Blesener
A l’école publique numéro 7, dans la ville de Dmitrov, en Russie.
A l’école publique numéro 7, dans la ville de Dmitrov, en Russie. © Sarah Blesener

Premier prix dans la catégorie « General News » (reportage)

La ligne de front qui entoure la ville de Taiz, au Yémen, n’a pas bougé depuis deux ans. L’aide humanitaire peut circuler grâce à une seule route, qui est toujours sous le contrôle de la coalition.
La ligne de front qui entoure la ville de Taiz, au Yémen, n’a pas bougé depuis deux ans. L’aide humanitaire peut circuler grâce à une seule route, qui est toujours sous le contrôle de la coalition. © Lorenzo Tugnoli, Contrasto, for The Washington Post
Le village d’Azzan au Yémen était contrôlé par Al-Qaida jusqu’en décembre 2017, quand le groupe armé Shabani, avec une coalition menée par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, est arrivé dans la région.
Le village d’Azzan au Yémen était contrôlé par Al-Qaida jusqu’en décembre 2017, quand le groupe armé Shabani, avec une coalition menée par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, est arrivé dans la région. © Lorenzo Tugnoli, Contrasto, for The Washington Post
La petite Taif Fares prend une bouffée d’air à l’hôpital Al-Sadaqa d’Aden, au Yémen, le 21 mai 2018.  Née avec un cœur défectueux, elle a besoin de soins intensifs mais il n’y a plus de médecins. Elle est morte quelques jours plus tard.
La petite Taif Fares prend une bouffée d’air à l’hôpital Al-Sadaqa d’Aden, au Yémen, le 21 mai 2018.  Née avec un cœur défectueux, elle a besoin de soins intensifs mais il n’y a plus de médecins. Elle est morte quelques jours plus tard. © Lorenzo Tugnoli, Contrasto, for The Washington Post

 

 

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