déconfinement à des rythmes variés aux Etats-Unis, qui misent sur le remdesivir

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Manifestation à Los Angeles, le 1er mai.
Manifestation à Los Angeles, le 1er mai. JOSH EDELSON / AFP

Le nouveau coronavirus a confirmé son reflux en Europe continentale, vendredi 1er mai, mais pas aux Etats-Unis qui, ont recensé plus de 1 800 décès supplémentaires du Covid-19 en 24 heures, un bilan en légère baisse par rapport aux jours précédents, selon le comptage de l’université Johns Hopkins actualisé en continu. Le bilan total de l’épidémie aux Etats-Unis est de plus de 64 700 victimes. Totalisant plus de 30 millions de demandes d’allocation-chômage depuis la mi-mars, le pays, impatient de ranimer son économie, s’est malgré tout engagé vers le déconfinement tout en offrant un espoir de traitement à leurs malades.

Depuis les premiers cas apparus en décembre à Wuhan, plus de 3,3 millions de personnes ont été diagnostiquées comme porteuses du nouveau coronavirus, et 235 000 en sont mortes sur toute la planète, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse à partir de sources officielles vendredi à 21 heures

  • L’antiviral remdesivir autorisé aux Etats-Unis

Manifestation à Los Angeles, le 1er mai, pour exiger la levée du confinement en vigueur depuis six semaines en Californie.
Manifestation à Los Angeles, le 1er mai, pour exiger la levée du confinement en vigueur depuis six semaines en Californie. FREDERIC J. BROWN / AFP

L’Agence américaine du médicament (FDA) a accordé en urgence une autorisation d’utilisation pour l’antiviral remdesivir, a annoncé vendredi le président des Etats-Unis, Donald Trump. Cela permettra aux hôpitaux américains de le prescrire aux malades graves, sous respirateur par exemple. Selon une étude menée par les Instituts de santé américains – dont les résultats définitifs n’ont pas été publiés –, il écourte de plusieurs jours la durée de rétablissement des patients atteints du Covid-19. Une autre étude, chinoise, a conclu au contraire que le médicament n’accélère pas la guérison ni ne réduit les décès par rapport à un placebo.

Pour relancer l’économie, plus de 35 des 50 Etats américains ont commencé à lever ou sont sur le point de lever les strictes mesures de confinement qu’ils ont instaurées, tandis que des manifestations pour « la réouverture de l’Amérique » se multiplient à travers le pays. Le Texas, qui a enregistré la veille plus de 50 morts en une journée, a ainsi rouvert vendredi magasins, restaurants ou bibliothèques à condition qu’ils n’opèrent qu’à 25 % de leur capacité.

Pour exiger la levée du confinement en vigueur depuis six semaines dans leur Etat, des milliers de personnes ont manifesté vendredi en Californie avec des drapeaux des Etats-Unis. « Ouvrez la Californie ! », ont scandé les protestataires près des plages d’Huntington Beach, fermées sur ordre du gouverneur Gavin Newsom après avoir vu un afflux de personnes le week-end dernier. Des manifestations similaires se sont aussi tenues à Los Angeles, à New York et à Chicago. A New York, plusieurs milliers de locataires, qui craignent de perdre leur logement après avoir perdu leur emploi et mènent une « grève des loyers », ont manifesté dans la rue vendredi.

  • Déconfinements progressifs en Europe occidentale

Dans plusieurs pays d’Europe occidentale, où le reflux de la maladie se confirme, la volonté d’éviter une nouvelle vague de contaminations amène les gouvernements à prévoir des déconfinements très progressifs.

En Espagne, le week-end sera l’occasion d’un nouvel assouplissement du très strict confinement imposé depuis le 14 mars aux quelque 47 millions d’Espagnols, avec l’autorisation des sorties sportives individuelles, qui fait suite à celle des sorties pour les enfants. Des tranches horaires devront toutefois être respectées, pour éviter la surfréquentation des rues et maintenir à distance enfants et personnes âgées, qui ne pourront pas sortir aux mêmes heures.

En Grande-Bretagne, deuxième pays d’Europe le plus touché après l’Italie avec 27 510 décès, le pic de la pandémie a également été atteint, selon le premier ministre, Boris Johnson, qui a promis un plan de déconfinement la semaine prochaine.

  • La Chine indignée par un tweet de la mission américaine à l’ONU

La Chine a exprimé dans un communiqué « sa forte indignation et son opposition ferme » à un tweet vendredi de la mission américaine auprès de l’ONU lié à la pandémie et apportant un « clair soutien à la région de Taïwan pour participer à l’ONU ». Il s’agit d’une « violation sérieuse » de la « souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Chine » et ce tweet « interfère gravement dans les affaires internes de la Chine », souligne le communiqué de la mission diplomatique chinoise auprès des Nations unies.

« Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde. Le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine et Taïwan est une partie inaliénable de la Chine », insiste le communiqué en ajoutant que le principe d’une seule Chine est « observé strictement » au sein de l’Organisation.

Le tweet de la mission américaine à l’ONU, mis en ligne tôt vendredi soulignait que l’ONU avait été fondée il y a 75 ans pour permettre « à toutes les voix de s’exprimer ». « Interdire Taïwan de l’ONU est un affront non seulement pour le peuple taïwanais fier mais aussi aux principes de l’ONU », ajoutait-il.

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Le Monde

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