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Joseph Djimrangar Dadnadji, qui avait été Premier ministre du Tchad en 2013 avant de passer dans le camp de l’opposition, est mort mardi 31 décembre à l’âge de 65 ans d’un accident vasculaire cérébral, a annoncé mercredi un responsable de son parti.
« Il a été évacué à l’hôpital le 26 décembre, et son état de santé s’est dégradé » avant son décès le 31 décembre, a déclaré Malloum Abba, deuxième vice-président du Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la république (CAP-SUR), parti qui avait été créé par l’ancien Premier ministre en 2015. « Sa disparition laissera un vide difficile à combler, mais on va essayer de s’organiser pour maintenir la cohésion au sein du parti », a-t-il affirmé.
À la tête du gouvernement du président Idriss Déby Itno de janvier à novembre 2013, il avait quitté le gouvernement avec fracas plus d’un an avant de créer son propre parti. Candidat à la présidentielle d’avril 2016, que l’actuel chef de l’État avait remporté, il était arrivé quatrième avec 5% des voix.
Un « grand commis de l’État »
Le président tchadien a présenté jeudi soir sur Twitter ses condoléances « à la famille biologique et politique » de l’ancien Premier ministre.
Le principal opposant, Saleh Kebzabo, a pour sa part évoqué un « grand commis de l’État », mais aussi le seul ancien Premier ministre à avoir « osé dire merde au président Déby ». « C’était vraiment courageux de sa part », a-t-il déclaré.
« Un homme courageux qui a osé changer de chemin », a pour sa part estimé Succès Masra, président du mouvement politique Les Transformateur, qui dit avoir rencontré l’ancien Premier ministre la veille de son AVC.
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