Début d’un retrait de troupes très attendu sur le front en Ukraine

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Ce retrait des soldats de l’armée ukrainienne et des séparatistes prorusses, sous le regard des observateurs de l’OSCE, est un possible prélude à un sommet pour la paix.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h27, mis à jour à 13h39

Temps de Lecture 2 min.

Le retrait des troupes des deux camps a lieu sous le regard des observateurs de l’OSCE, ici à Bogdanivka, dans la région de Donetsk, le 8 novembre en Ukraine.
Le retrait des troupes des deux camps a lieu sous le regard des observateurs de l’OSCE, ici à Bogdanivka, dans la région de Donetsk, le 8 novembre en Ukraine. OLEKSANDR KLYMENKO / REUTERS

Possible prélude à un sommet pour la paix très attendu, l’Ukraine et les séparatistes prorusses ont commencé samedi 9 novembre le retrait de leurs troupes d’un secteur-clé de la ligne de front dans l’est du pays.

« Le retrait des troupes et de l’armement a commencé » entre les villages de Petrivské et Bogdanivka, a déclaré un haut responsable de l’armée ukrainienne, Bogdan Bondar. L’agence de presse officielle des séparatistes, DAN, a de son côté annoncé que « les autorités de la République populaire de Donetsk (DNR) saluent le début du retrait des armes et des soldats » de ce secteur.

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Très codifié, le début de ce retrait de troupes a commencé peu après midi (11 heures, heure française), avec l’envoi par les séparatistes et les Ukrainiens de fusées lumineuses, une blanche de chaque côté, signifiant que les deux camps étaient prêts, puis une verte signifiant qu’ils commençaient à se retirer. Sous le regard des observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui supervisent l’opération, les soldats des deux camps ont commencé ensuite à se retirer en ordre de marche. Ils doivent reculer leur position d’un kilomètre de part et d’autre de la ligne de front de cette guerre qui a fait environ 13 000 morts depuis son déclenchement il y a cinq ans, un mois après l’annexion par Moscou de la péninsule ukrainienne de Crimée.

L’espoir d’un sommet quadripartite à Paris

Le désengagement, qui pourrait s’étaler sur plusieurs jours, était d’abord prévu lundi puis vendredi mais avait été reporté en raison d’échanges de tirs dans la zone. Deux autres reculs des troupes de la ligne de front avaient déjà eu lieu en juin et fin octobre.

Le retrait de samedi constitue « la dernière précondition pour l’organisation du sommet quadripartite » entre les dirigeants ukrainien et russe, avec la médiation de leurs confrères français et allemand, a assuré cette semaine le chef de la diplomatie ukrainienne, Vadym Prystaïko. Si Moscou est moins catégorique, M. Prystaïko espère que cette rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Angela Merkel puisse avoir lieu en novembre à Paris. Il s’agirait du premier sommet à ce niveau pour tenter de trouver une issue au conflit dans l’est de l’Ukraine depuis 2016.

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La tenue d’un tel sommet a déjà été maintes fois évoquée ces dernières semaines sans jamais se concrétiser, notamment car Moscou conditionnait une reprise des pourparlers à un recul des troupes dans trois petits secteurs de la ligne de front. Entamé sous l’impulsion du nouveau président ukrainien, en poste depuis mai, ce désengagement suscite beaucoup d’inquiétude en Ukraine, notamment auprès des anciens combattants. Mais M. Zelensky ne cesse d’appeler à un sommet, espérant une percée pour arriver à un règlement du conflit avec les séparatistes prorusses.

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