de quoi le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est accusé – Jeune Afrique

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Vital Kamerhe, en 2013 à Paris.

Vital Kamerhe, en 2013 à Paris. © Vincent Fournier / JA

Vital Kamerhe, en détention préventive depuis le 8 avril, est soupçonné d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars de fonds destinés au Programme des cent jours. Il doit comparaître le 11 mai prochain. Que reproche-t-on exactement au directeur de cabinet du président congolais ? Le point sur un dossier complexe et sensible. 


C’est l’affaire qui concentre toutes les attentions, à Kinshasa. L’arrestation et le placement en détention provisoire du controversé chef de cabinet de Félix Tshisekedi, le 8 avril, a déjà provoqué une première série d’ondes de choc sur la scène politique congolaise.

Les répliques de ce séisme politico-judiciaire sont attendues pour le 11 mai prochain, lors de l’ouverture du procès de Vital Kamerhe et de ses co-accusés – l’homme d’affaires libanais Jammal Samih et Jeannot Muhima Ndoole, chargé de service import-export à la présidence de la République – devant le Tribunal de grande instance de La Gombe, lors d’une audience foraine à la prison centrale de Makala.

« C’est à croire qu’on tient à l’humilier, et à lui faire oublier son rêve de présidentiable en 2023 », fulmine l’un de ses proches, qui siège au gouvernement. De fait, les chefs d’accusation retenus par le parquet près la cour d’appel de Matete contre Kamerhe sont graves : le directeur de cabinet du président congolais encourt une peine de vingt ans de travaux forcés, ainsi que l’inéligibilité.

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