de l’irrésistible ascension de l’homme d’État à la chute du dictateur – JeuneAfrique.com

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L’ancien président tunisien, vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans alors qu’il se trouvait en exil forcé après avoir été chassé du pouvoir par le mouvement populaire de 2011. Retour sur le parcours de cet ancien protégé de Bourguiba, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un « coup d’État médical » pour ne plus le lâcher pendant 23 ans.

« Soyez assurés que je serai de retour », annonçait Zine El Abidine Ben Ali dans un message adressé en mai 2019 aux Tunisiens, dans lequel il démentait des rumeurs persistantes quant à sa maladie. Elles se sont pourtant avérées fondées. L’ancien président tunisien, en exil à Djeddah depuis le 14 janvier 2011, vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans, le 19 septembre, des suites d’un cancer dont il souffrait depuis trois ans. Ironie du sort, sa mort exauce son vœu de revenir en Tunisie, où sa dépouille devrait être inhumée auprès de sa famille, à Hammam Sousse.

Avec lui s’éteignent également les poursuites judiciaires et les jugements émis à son encontre dans différentes affaires. Condamné par contumace à plus de 100 ans de prison, notamment pour corruption, torture et spoliation, il s’est conformé à la volonté de la royauté des Saoud en se retirant de la vie publique et en observant une réserve quant aux événements en Tunisie.



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JeuneAfrique

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