de 8 à 53 ans de prison pour des membres de la cellule djihadiste

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Sur les lieux de l’attentat de Barcelone qui a fait 15 morts, le 17 août 2017.

Trois hommes accusés d’avoir appartenu à une cellule djihadiste qui a mené un double attentat ayant fait 16 morts en Catalogne en 2017, ou d’en avoir été complices, ont été condamnés, jeudi 27 mai en Espagne, à des peines allant de huit à cinquante-trois ans de prison.

Mohamed Houli Chemlal et Driss Oukabir, jugés pour appartenance à cette cellule, ont été condamnés respectivement à cinquante-trois ans et demi et à quarante-six ans de prison, alors que le parquet avait requis quarante et un ans et trente-six ans à leur encontre. Dans son communiqué, le tribunal madrilène de l’audience nationale, chargé notamment des affaires de terrorisme, a toutefois précisé que leur peine effective « ne dépasserait pas vingt ans ».

Le tribunal a, en revanche, suivi le parquet en ce qui concerne Said Ben Iazza, condamné à huit ans de prison pour avoir prêté un véhicule et des papiers aux assaillants.

Le premier attentat avait eu lieu le 17 août sur la célèbre avenue des Ramblas à Barcelone, où une camionnette-bélier avait foncé sur les passants, tuant 14 personnes, en majorité des touristes étrangers. Dans sa fuite, le chauffeur avait assassiné une autre personne pour lui voler sa voiture avant de s’enfuir.

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Quelques heures après le massacre des Ramblas, cinq autres membres de la cellule avaient perpétré la seconde attaque sur le front de mer de la petite station balnéaire de Cambrils, à 100 kilomètres plus au sud, y renversant plusieurs personnes avec un véhicule avant de poignarder mortellement une femme.

Les six auteurs marocains de ces deux attaques, qui avaient été revendiquées par l’organisation Etat islamique, avaient été tués par la police espagnole.

200 témoins entendus durant la procédure

L’audience nationale avait entendu plus de 200 témoins de novembre 2020 à février 2021. Durant l’enquête, Mohamed Houli Chemlal, le principal accusé, avait expliqué à la police que le plan initial de la cellule était de perpétrer des attentats contre des sites célèbres, mentionnant notamment la basilique de la Sagrada Familia, à Barcelone.

Les plans de la cellule avaient été bouleversés par l’explosion accidentelle de leur planque à Alcanar, à 200 kilomètres au sud de Barcelone, où les djihadistes fabriquaient des explosifs. La déflagration, qui avait blessé Chemlal, avait précipité le passage à l’acte du groupe, endoctriné, selon l’accusation, par un imam marocain de 44 ans, Abdelbaki Es Satty.

L’un des témoignages les plus poignants du procès fut celui de Javier Martinez, dont le fils de 3 ans est mort sur les Ramblas. « Tous les sentiments que l’on a pour continuer à vivre, à se battre, se sont brisés sur le sol » des Ramblas, avait-il dit devant le tribunal.

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Le Monde avec AFP

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