Dans les écoles, les boissons et «gato» au fil des années

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Bientôt un fruit pour remplacer le traditionnel «tigato» distribué lors de la fête de l’Indépendance dans les écoles ? «À un moment c’était envisagé», indique Mahend Gungapersad, ex-recteur à la Rabindranath Tagore State Secondary School. D’autant que le ministère de l’Éducation veut sensibiliser les jeunes à l’importance d’une bonne alimentation.

Toujours est-il que ce sont bel et bien des pâtisseries auxquelles les élèves ont eu droit hier dans les établissements scolaires. Une pratique qui remonte à des décennies, et même avant la célébration de l’Indépendance. Dans les années 50, on commémorait, le 24 mai, l’Empire Day. C’était une journée à la gloire de l’Empire britannique, «sur lequel le soleil ne se couche pas». Les enfants mauriciens attendaient avec impatience le moment où leur étaient distribués de la limonade et des gâteaux, des «maspins», plus précisément, explique un ancien rédacteur en chef. Les boissons américaines telles que Coca-Cola et Pepsi Cola n’étaient pas encore en vogue à l’époque, se rappellent plusieurs.

Les enfants, qui n’arrivaient pas à prononcer Empire Day – ils disaient «Empaya Day» –, avaient appris pour l’occasion à chanter God save the Queen, l’hymne national britannique. Et aussi un hymne vantant l’Empire britannique, Rule, Britannia!, Britannia, rule the waves.

Dans les années 80, les boissons gazeuses furent introduites dans les écoles. «Tou zanfan ti pé bizin amen zot prop goblet ek ti pé gagn enn goblet par zanfan», racontent ceux qui ont connu cette période. D’ajouter que tout au long de l’année, c’est du lait que recevaient les enfants à l’école. Du coup, le jour où il y avait cette collation, c’était «une grande chose»

D’ailleurs, en ce temps où les uniformes étant quasi inexistants, les élèves portaient, ce jour-là, leurs plus beaux habits. Les salles de classe étaient décorées.

Dans les années 2000, Eski a fait son entrée dans les établissements scolaires, le ministère de l’Éducation voulant privilégier les marques locales. «Mais il y a quelques années, le ministère a voulu mettre l’accent sur le ‘healthy eating’. C’est pourquoi les boissons gazeuses ont été remplacées par du jus», explique Mahend Gungapersad. Les élèves avaient aussi droit à un «gâteau français».

Et cette année, les élèves à travers Maurice ont tous reçu du jus «Ceres» et une pâtisserie, déclare Vikash Ramdonee, membre exécutif de l’Union of Rectors and Deputy Rectors. «Nous avons tous eu un budget de Rs 11 par gâteau.» Au collège où il est recteur, des tartes à la banane et des feuilletés ont été distribués aux élèves.


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Lexpress

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