Dans des Etats-Unis sous tension, le coronavirus rattrape la course à l’investiture démocrate

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Pendant l’annonce par Donald Trump de l’état d’urgence aux Etats-Unis, à l’aérport international de Seattle (Washington), le 13 mars.
Pendant l’annonce par Donald Trump de l’état d’urgence aux Etats-Unis, à l’aérport international de Seattle (Washington), le 13 mars. JASON REDMOND / REUTERS

Fermeture de restaurants et de bars en Californie, fermeture d’écoles dans l’Etat de New York – dernier en cours à procéder de la sorte –, décision radicale de la Réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale) de baisser d’un nouveau point ses taux directeurs et de racheter massivement de la dette bancaire, d’entreprise et immobilière, l’impact de la crise du coronavirus ne cesse de s’étendre aux Etats-Unis.

Une nouvelle fois, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a voulu se montrer optimiste lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche à laquelle il a pris part brièvement, dimanche 15 mars. « C’est un virus très contagieux, c’est incroyable. Mais c’est quelque chose sur lequel nous avons un contrôle extraordinaire », a-t-il assuré. « Tout ira très bien », a-t-il ajouté avant d’écarter l’hypothèse de pénuries dans les supermarchés du pays, littéralement pris d’assaut au cours des jours précédents.

L’intervention présidentielle a ravivé les dissonances entre ses propos et ceux de ses conseillers. « Détendez-vous. Nous nous en sortons bien. Tout cela va passer », a-t-il ainsi assuré. Quelques minutes plus tard, le directeur de l’Institut national des maladies infectieuses, Anthony Fauci, qui s’est imposé au cours des derniers jours par ses compétences, a indiqué sans fard que « le pire est à venir ». « C’est la façon dont nous répondrons à ce défi qui va déterminer quel sera le résultat ultime », a-t-il ajouté.

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Tout le week-end, les chaînes d’information ont diffusé des images de cohues dans les aéroports chargés d’accueillir les Américains de retour d’Europe. Soumis à des contrôles, il ont été immobilisés en rangs serrés des heures durant.

Une menace encore sourde

Le onzième débat démocrate, opposant l’ancien vice-président Joe Biden et le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, n’a pas échappé à cette menace encore sourde.

Il a débuté, dimanche, alors que les Centres de contrôle et de prévention des maladies émettaient un bulletin déconseillant les rassemblements de plus de cinquante personnes pour au moins les huit semaines à venir. Ils ont cependant précisé que la mesure ne concerne pas « le fonctionnement quotidien d’organisations telles que des écoles, des instituts d’enseignement supérieur ou des entreprises ». Dans deux Etats, les primaires démocrates ont été déjà reportées : la Louisiane et la Géorgie.

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Initialement prévu à Phoenix, dans l’Arizona – un des quatre Etats qui voteront mardi, avec la Floride, l’Ohio et l’Illinois –, ce débat a été rapatrié par précaution dans les studios de la chaîne CNN à Washington, sans le public qui contribue habituellement aux ambiances électriques de ce genre de confrontation. Les deux derniers candidats à l’investiture démocrate se sont installés à la distance réglementaire de six pieds (près de deux mètres) l’un de l’autre, après s’être sobrement salués du coude.

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