d’Alger à Rabat, la langue de l’ex-colonisateur au cœur du débat politique – JeuneAfrique.com

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Dans une école primaire du quartier Oulfa, à Casablanca. © MYMA


Que faire de la langue de l’ex-colonisateur ? À Alger, les autorités lui préfèrent ostensiblement l’anglais. À Rabat, une nouvelle loi renforce son usage dans l’enseignement des sciences. Partout, le débat est vif. Et il est loin d’être seulement académique !


Les débats furent vifs. Ils ont laissé des séquelles au sein du Parti de la justice et du développement (PJD), majoritaire au Parlement marocain. À la fin de juillet, les députés ont adopté un projet de loi-cadre relatif au système éducatif. Le texte prévoit l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères… principalement en français. Sa première adoption en Conseil des ministres, à la mi-2018, avait déjà suscité de fortes résistances, au nom de la défense de l’identité nationale.

Un an plus tard, lors des débats parlementaires, Driss Azami Idrissi, président du PJD, s’est montré très clair : les langues d’enseignement doivent « refléter l’identité nationale ». Priorité, donc, à l’arabe. Lors du vote, pourtant, ses élus se sont abstenus. Une trahison pour Abdelilah Benkirane, charismatique ex-chef du gouvernement.

« La langue de la colonisation »

« Comme




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JeuneAfrique

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