[ad_1]
Pour le romancier Mohamed Mbougar Sarr, Dakar est un miroir de concentration du Sénégal, où se reflètent le meilleur et le pire du pays.
Longtemps, j’ai tiré un certain orgueil à dire : « Je ne suis pas de Dakar. » Mon état civil avait beau prétendre que j’y étais venu au monde, mes attaches géographiques, les mythologies de mon enfance, mon éclosion à la vie sénégalaise, tout cela conspira à révoquer la primauté de mon lieu de naissance.
J’ai toujours vécu au Sénégal en provincial et, comme tel, me suis inscrit, construit, contre la grande capitale : son prestige, le snobisme de la plupart de ses habitants, qui ne me semblaient rien connaître du Sénégal au-delà de Pikine et de Guédiawaye [banlieues de la ville], l’arrogant récit qui la confondait au pays entier – même ceux qui vivaient dans les autres régions vous disaient en plaisantant à moitié, lorsque vous alliez à Dakar : « Transmets mes salutations à ceux du Sénégal ! »
Les secrets de la ville
Cette ville a toujours été pour moi une ville de passage, et bien
[ad_2]
Source link
Have something to say? Leave a comment: