Curry de crevettes à Siddick Islam : un gardien de prison acquitté

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Siddick Islam de sortie de prison pour sa comparution devant la commission d’enquête sur la drogue, sous haute surveillance.

Siddick Islam le jour de sa  comparution devant la commission d’enquête sur la drogue, sous haute surveillance.

«There is no case to answer.» La Senior Magistrate Najiyah Dauharry-Jeewa, de la cour de Rose-Hill, a statué, la semaine dernière, en faveur de la défense. Celle-ci avait réclamé la radiation de la charge de «supplying prohibited article to a detainee» qui pesait sur Muhammad Raid Khodabux, gardien de la prison de Beau-Bassin.

Cet homme de 33 ans était accusé d’avoir fourni des faratas et du curry de crevettes au trafiquant de drogue Siddick Islam, le 27 décembre 2013. Ce qui serait en infraction à l’article 6 (1) (a) (5) de la Reform Institution Act (RIA).

Or ce jour-là, on servait aux prisonniers du curry de poulet, de la soupe pour le déjeuner et du poisson au dîner. Un témoin de la police avait expliqué, en cour, qu’une fouille avait été effectuée sur le gardien qui avait apporté 25 faratas, de la salade de concombre et du curry de crevettes. «L’accusé avait soutenu qu’il comptait partager cette grande quantité de nourriture avec ses autres collègues», a affirmé le témoin. Mais à la suite d’instructions, la cellule de Siddick Islam avait été perquisitionnée. Une partie de ces aliments y ont été retrouvés.

Soulevant un point de droit, Me Yousuf Mohamed, qui représente le gardien, un habitant de Riche-Mare, Flacq, avait évoqué que l’élément de «permit» (permettre de fournir et non de fournir) n’avait pas été prouvé. «Permitting to supply was not equivalent to supplying», a argue le Senior Counsel.

La magistrate, qui s’est alignée sur la même logique, a également pris en compte que la nourriture n’avait pas été envoyée pour être analysée. «L’un des témoins qui a déposé n’a pas pu confirmer si la nourriture retrouvée dans la cellule du détenu était celle que l’accusé avait sur lui ou si les autres officiers de la prison avaient apporté cette nourriture», observe la magistrate.

«I, therefore conclude that the evidence before this Court which only discloses at its best, an act of supply of a prohibited article to a detainee on the part of the accused falls short of establishing the essential element of ‘permitting’ under S16 (1) (a) of the RIA», conclut-elle. La magistrate est d’avis que la poursuite n’a  pu prouver que les faratas et curry aux crevettes étaient des aliments défendus en prison. «Aucune preuve n’a été établie quant à savoir si le commissaire a autorisé ladite nourriture ou pas


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Lexpress

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