Coupures d’eau : Une épine nommée «Service reservoirs»

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Réhabiliter d’anciens «Service reservoirs», à l’instar de celui-ci à Phœnix, aurait pu soulager les Mauriciens en période de sécheresse, selon des spécialistes.

 

Réhabiliter d’anciens «Service reservoirs», à l’instar de celui-ci à Phœnix, aurait pu soulager les Mauriciens en période de sécheresse, selon des spécialistes.

 

La décision du Conseil des ministres date de mars 2015. Il était question alors de créer cinq «Service reservoirs», c’est-à-dire des structures circulaires en béton remplies d’eau, qui sont souvent placées dans des quartiers résidentiels. Selon le compte-rendu officiel sur le site du Prime Minister’s Office, ceux-ci devaient voir le jour à Cluny, Riche-en-Eau, Balisson, Rivière Dragon et Alma. Or, quatre années plus tard, le projet semble être au point mort. Alors que les nappes phréatiques s’assèchent et que les principaux réservoirs font grise mine pendant ce mois de décembre, plusieurs s’interrogent sur l’apport qu’auraient pu avoir ces «Service reservoirs». Que s’est-il passé ?

Il faut d’abord comprendre comment opèrent les «Service reservoirs». Raccordés aux tuyaux qui acheminent de l’eau traitée, ils ont généralement une capacité de stockage de 2 000 à 2 500 m3 d’eau. À Stanley, par exemple, l’on y garde l’eau qui est distribuée aux habitants des Lower Plaines-Wilhems. La distribution d’eau est interrompue le temps de remplir à nouveau le réservoir.

Retard accumulé

«Les Service reservoirs sont d’un apport considérable, surtout dans les régions basses, où il faut absolument pomper l’eau jusqu’aux habitations. Stocker l’eau en hauteur permet une distribution facile, surtout en période sèche», fait-on comprendre dans les milieux concernés. Pourquoi alors ceux mentionnés plus haut n’ont-ils pas encore vu le jour ? Selon nos recoupements, la Central Water Authority (CWA) aurait accumulé du retard. Car, à un moment donné, des «Service reservoirs» en acier étaient privilégiés. Sauf que, par la suite, l’instance se serait rendu compte que le coût dépassait largement le budget initial. Toutes les procédures ont dû être refaites, cette fois-ci, pour la construction de réservoirs en béton. «Il y a aussi eu des contestations par rapport à l’octroi des contrats. C’est ce qui explique le retard», explique-t-on. Dans les milieux proches, l’on se demande s’il n’aurait pas été mieux de réhabiliter les «services reservoirs» qui étaient autrefois utilisés mais qui sont aujourd’hui à l’abandon. Par exemple, celui qui se trouve à Phœnix. «Il est idéalement situé, en hauteur, ce qui fait qu’une pompe n’est pas nécessaire», souligne-t-on. Mais au niveau de la CWA, l’on rétorque que les réparations coûteraient beaucoup plus cher.

D’ajouter qu’avec la réparation de tuyaux qui se poursuit, ou encore le Bagatelle Dam opérationnel à 100 % une fois toutes les installations complétées, la fourniture d’eau devrait s’améliorer dans les mois à venir.


Rivière-des-Anguilles Dam : un consultant italien retenu

Studio Pietrangeli Consulting Engineers est le consultant italien retenu par le ministère de l’Énergie et des services publics pour travailler sur le Rivière-des-Anguilles Dam. Il effectue actuellement des études approfondies du sol en vue de faire des recommandations avant le début des travaux. «On ne veut surtout pas avoir des soucis à nouveau, comme c’était le cas avec le Bagatelle Dam», avance-t-on dans les milieux concernés. Le barrage devrait faire 55 mètres de haut et 2 000 mètres de long. Ce qui est sûr en tout cas est que ce projet, annoncé en 2010, n’est pas prêt d’être mis en œuvre.


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