Cory Booker renonce à se présenter à la primaire démocrate

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Le sénateur démocrate Cory Booker (ici, en juillet 2019) a annoncé, le 13 janvier, qu’il abandonnait la course à la Maison Blanche.
Le sénateur démocrate Cory Booker (ici, en juillet 2019) a annoncé, le 13 janvier, qu’il abandonnait la course à la Maison Blanche. Darron Cummings / AP

Un candidat de moins à la primaire démocrate : le sénateur Cory Booker a abandonné, lundi 13 janvier, la course à la présidence américaine, à trois semaines du premier vote de la primaire, dans l’Etat de l’Iowa.

« C’est avec le cœur gros que je partage cette nouvelle : j’ai pris la décision de suspendre ma campagne présidentielle », a écrit M. Booker à ses supporteurs.

« Notre campagne est arrivée au point où nous avons besoin de plus d’argent pour croître et continuer à construire une équipe avec laquelle nous puissions gagner – de l’argent que nous n’avons pas et de l’argent qui aurait été plus difficile à récolter parce que je ne serai pas sur le prochain plateau de débat [mardi soir]. »

Hommage des rivaux et ironie de Trump

Cory Booker mentionne également le procès en destitution de Donald Trump à venir dans les prochains jours au Sénat, qui l’aurait empêché de faire campagne dans l’Iowa avant le vote très attendu du 3 février. Les sénateurs seront en effet des jurés lors de ce procès et la « question urgente de la destitution me fera rester, à raison, à Washington ».

Malgré un réseau de volontaires étoffé dans les premiers Etats qui voteront pour la primaire, ainsi qu’un sens de la rhétorique salué par de nombreux observateurs politiques, le sénateur stagnait autour de 2 % dans les intentions de vote à l’échelle nationale.

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Nombre des douze candidats toujours en lice pour la primaire démocrate rendaient hommage lundi, par des messages émus, à cette personnalité volubile, chaleureuse et respectueuse de ses rivaux.

Ces commentaires alimentaient les spéculations sur le fait que certains des candidats pourraient à terme vouloir faire de Cory Booker leur colistier pour occuper, en cas de victoire face à Donald Trump, le poste de vice-président.

« Il y a presque un an, je suis entré dans la course à la présidentielle parce que je croyais profondément (…) que la réponse à la haine et la division de Donald Trump était de raviver l’esprit d’une cause commune pour affronter nos plus grands défis et construire un pays plus juste pour tous », a poursuivi M. Booker dans son message.

M. Trump a marqué son départ d’un Tweet méprisant et ironique : « Très grosse information de dernière minute (je plaisante) : Booker, qui était autour de zéro dans les sondages, vient juste d’abandonner. J’étais tellement inquiet de devoir l’affronter un jour en duel. »

Plus qu’un seul candidat noir dans la primaire

Candidat progressiste sur de nombreux sujets, ardent défenseur d’un cadre plus strict pour les ventes d’armes à feu, Cory Booker se présentait en rassembleur. Rappelant qu’il vivait toujours dans un quartier difficile du New Jersey, il se disait particulièrement sensible aux difficultés quotidiennes des Américains. Mais dans une Amérique profondément divisée, son message optimiste n’a pas su percer.

Alors que la course avait commencé avec une diversité inédite, les six candidats sélectionnés pour le débat démocrate de mardi soir sont, pour la première fois, tous blancs.

Il s’agit des cinq candidats en tête dans les sondages nationaux – l’ancien vice-président Joe Biden, le sénateur indépendant Bernie Sanders, la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, l’ex-maire de South Bend (Indiana) Pete Buttigieg et la sénatrice modérée Amy Klobuchar – ainsi que du milliardaire Tom Steyer.

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Il ne reste plus en lice qu’un candidat noir : l’ex-gouverneur Deval Patrick, qui peine à décoller de zéro dans les sondages. Citant comme Cory Booker ses difficultés à lever des fonds, la sénatrice noire Kamala Harris, qui était arrivée un temps en deuxième place dans les sondages, avait quitté la primaire démocrate en décembre.

L’Américain d’origine asiatique et homme d’affaires Andrew Yang et l’élue Tulsi Gabbard, originaire des îles Samoa et première personne hindoue à être élue au Congrès américain, sont autour de 3,5 % et 2 % respectivement, mais ne sont pas parvenus cette fois à être sélectionnés pour le débat.

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