Contrôle des réseaux sociaux : la réponse de Facebook à l’Icta

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C’était sans doute la réponse à la consultation de l’Icta la plus attendue. Facebook donne son point de vue sur la proposition du régulateur de contrôler les réseaux sociaux. La firme s’inquiète pour la liberté d’expression ainsi que pour la cybersécurité.

Facebook est le premier concerné par la proposition de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta) de contrôler les réseaux sociaux. Ses commentaires sur le papier consultatif étaient donc très attendus. Sollicité par Le Défi Media Group, l’Icta a refusé de les rendre publics évoquant leur confidentialité. 

Cependant, le Défi Media Group a réussi à en obtenir une copie. 

Et comme on pouvait s’y attendre, les extraits publiés par l’Icta dans son communiqué du vendredi 21 mai 2021 sont loin de refléter le point de vue de Facebook.

Le réseau social remercie bien l’Icta de tenir une consultation publique et il confirme la tenue de pourparlers, mais il remet en question la proposition de l’Icta de contrôler les réseaux sociaux. Deux points sont mis en avant : le respect de la liberté d’expression et les risques de piratage.

« Le large pouvoir discrétionnaire conféré au National Digital Ethics Committee (NDEC) pose des risques importants liés à la liberté d’expression, à la vie privée et à la sécurité. Par exemple, le NDEC sera chargé d’identifier les contenus illégaux et préjudiciables. Cependant, cette phrase n’est pas définie plus précisément, laissant au comité un degré inacceptable de discrétion », peut-on lire dans le document soumis à l’Icta.

Facebook estime que le système choisi par l’Icta facilitera le piratage informatique. « Autoriser le gouvernement à intercepter, décrypter et stocker tout le trafic des médias sociaux expose nécessairement les internautes mauriciens et ceux avec qui ils communiquent, y compris les individus à l’étranger, à une surveillance générale. Le gouvernement créerait essentiellement une base de données sur le trafic internet dans laquelle il pourrait ensuite rechercher des données, les utiliser à sa discrétion, aux fins prévues dans la présente proposition, mais aussi potentiellement à d’autres fins qui n’ont aucun rapport (avec les publications préjudiciables) », ajoute Facebook.

Le réseau social répond également aux critiques faites sur son système de modération. Le réseau social précise avoir 15 000 employés dans le monde qui travaillent à la modération. Il ajoute que des personnes parlant le Kreol Morisien sont sollicitées pour aider les modérateurs. Facebook confirme d’ailleurs qu’un modérateur parlant cette langue sera employé à plein temps.



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Defi Media

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