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Suivant les inondations survenues mardi, le député Sudesh Rughoobur a sévèrement blâmé «l’incompétence» de ceux qui sont à la tête des conseils de district du Nord. Or, ces derniers renvoient la balle à la lenteur administrative de la National Development Unit (NDU). D’ailleurs, mercredi, lors d’une réunion d’urgence, ils ont critiqué Hurrydeo Bholah, Chief Project Manager à la NDU, pour son laxisme. L’express a tenté de le joindre pour un commentaire, en vain.
Toutefois, selon le Parliamentary Private Secretary (PPS) Raffick Sorefan, il est «injuste» de critiquer les officiers de la NDU. Ils sont dans «l’obligation de suivre les procédures établies», dit-il. L’occasion, justement de s’intéresser de plus près au fonctionnement de la NDU. Qui décide quel projet doit être entrepris par cette entité et dans quel délai ?
Des réunions sont organisées mensuellement entre les différentes parties prenantes afin d’identifier les projets potentiels, explique-t-on. Ce sont les neuf PPS, soutenus par les Regional Development Officers (RDO), qui dirigent les réunions, en consultation avec les forces vives de chaque région.
Selon une source autorisée, les idées de projets naissent à partir des plaintes enregistrées auprès du Citizens Advice Bureau ou encore lors des rencontres des PPS et députés dans leurs circonscriptions. Les RDO sont ensuite chargés de faire un état des lieux avant de soumettre un rapport de faisabilité aux PPS. Les propositions de projets prioritaires sont soumises à la direction de la NDU qui les approuve ou pas.
Si la NDU donne son feu vert, les RDO effectueront les dernières formalités (fourniture d’eau et d’électricité, entre autres). Par la suite, le conseil de district concerné prend en charge le suivi des travaux. Pour les drains, par exemple, les conseils de district doivent s’assurer que la maintenance est faite même après l’échéance des travaux.
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