confusion après qu’un élu s’est autoproclamé président de l’Assemblée

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Le président sortant de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, a été retenu à l’entrée de l’hémicycle, le 5 janvier, alors que se déroulait le scrutin pour désigner son successeur, à Caracas.
Le président sortant de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, a été retenu à l’entrée de l’hémicycle, le 5 janvier, alors que se déroulait le scrutin pour désigner son successeur, à Caracas. Andrea Hernandez Briceño / AP

L’opposition au président Nicolas Maduro a dénoncé, dimanche 5 janvier, un « coup d’Etat parlementaire » après qu’un député s’est autoproclamé président du Parlement vénézuélien. Le Parlement, unique institution contrôlée par les opposants au dirigeant chaviste, devait élire son président pour 2020.

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En l’absence de Juan Guaido – le sortant – et de nombreux députés d’opposition, empêchés d’assister au début de la séance par de longs contrôles policiers en dehors du Parlement, et dans la cohue, Luis Parra a empoigné un mégaphone.

Il s’est alors autoproclamé nouveau président de l’Hémicycle, selon des images retransmises par la télévision publique. Les élus proches de M. Guaido, reconnu par une cinquantaine d’Etats comme président par intérim du pays, ont affirmé qu’il avait effectué ce geste « sans vote, ni quorum ».

« Complices de la dictature »

Luis Parra a été exclu du parti Primero Justicia (La Justice d’abord, social-libéral) après qu’un site d’informations l’a accusé d’avoir reçu des pots-de-vin en échange de son soutien à un entrepreneur colombien qui aurait trempé dans une affaire de corruption liée à des importations de nourriture. Malgré son exclusion, le député affirme être toujours dans l’opposition à Nicolas Maduro.

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En préambule à la séance tumultueuse de dimanche, Juan Guaido avait affirmé disposer des votes nécessaires pour être réélu à la tête de l’institution et donc continuer à se prévaloir du statut de président par intérim.

Mais il a été retenu pendant plusieurs heures par la police et l’armée pour des contrôles qui l’ont empêché d’entrer dans l’Hémicycle. Il avait alors dénoncé sur Twitter :

« Aujourd’hui, ceux qui empêchent la légitime installation du Parlement vénézuélien se rendent complices de la dictature et de ceux qui oppriment le peuple vénézuélien. »

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M. Guaido s’est proclamé président par intérim le 23 janvier 2019, qualifiant Nicolas Maduro d’« usurpateur » en raison de la présidentielle de 2018 qui lui avait permis de se maintenir au pouvoir. En un an, l’opposant n’a toutefois pas atteint son objectif d’organiser une présidentielle « libre et transparente ».



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