Conforté en tête de la course pour Downing Street, Boris Johnson se présente en rassembleur

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Le successeur de la première ministre Theresa May sera choisi d’ici fin juillet. Boris Johnson est arrivé largement en tête du premier tour du scrutin, avec 114 voix sur 313.

Par Publié aujourd’hui à 22h50

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Boris Johnson, le 13 juin 2019, à Londres.
Boris Johnson, le 13 juin 2019, à Londres. GLYN KIRK / AFP

Le handicap de Boris Johnson pour succéder à Theresa May à Downing Street était supposé résider dans les réticences de beaucoup des 331 députés conservateurs à son égard. L’ancien ministre des affaires étrangères l’a spectaculairement balayé, jeudi 13 juin, en remportant 114 voix, soit près de trois fois plus que ses deux principaux adversaires dans la bataille pour la direction du parti conservateur, et donc du pays. Jeremy Hunt, son successeur à la tête du Foreign office, n’a obtenu que 43 voix tandis que le ministre de l’environnement Michael Gove en rassemblait seulement 37 dans un vote à bulletins secrets. La place de M. Johnson dans le duel final qui sera arbitré en juillet par les 160 000 adhérents du parti conservateur, est désormais assurée. Et l’accession au pouvoir de ce populiste imprévisible, favorable à un Brexit dur, très probable.

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Hunt et Gove, principaux rivaux de Johnson

Dans l’immédiat, la question posée est celle de l’identité de son adversaire : vraisemblablement M. Hunt ou M. Gove. A moins que, hypothèse improbable, les votes éliminatoires prévus mardi, mercredi et jeudi prochains, permettent la remontée d’un autre challenger, parmi les quatre autres qui ont passé la barre des 16 voix de députés fixée lors du scrutin de ce jeudi : Dominic Raab (27 voix), Sajid Javid (23), partisans d’un Brexit dur, ou les candidats modérés Matt Hancock (20) ou Rory Stewart (19). D’ici là, deux débats télévisés, l’un dimanche 16 juin sur Channel Four, l’autre à la BBC mardi 18, sont programmés. Le seuil d’élimination sera relevé à chaque vote pour parvenir, au plus tard le jeudi 20 juin, à la désignation des deux sélectionnés. Ceux-ci s’opposeront lors de seize débats organisés dans les régions et seront départagés par les adhérents, le résultat de leur vote devant être dévoilé au cours de la semaine du 22 juillet.

Conforté dans sa course en tête, Boris Johnson l’a joué modeste lors de sa première apparition publique de campagne, mercredi 12 juin à Londres. Coutumier des gaffes, il avait jusque-là suivi les conseils de ses communicants d’éviter toute rencontre avec des journalistes. Mercredi, il a passé l’épreuve en acceptant de répondre à des questions cadrées et limitées à six. L’ancien chef de la campagne pro-Brexit au référendum de 2016 s’est posé en « conservateur raisonnable, moderne et modéré » capable de « réunir notre pays et notre société ». Se disant porteur d’un « nouvel optimisme », il a assuré que le Royaume-Uni « doit » sortir de l’UE le 31 octobre, date butoir fixée par le 27, se gardant toutefois d’en faire la promesse formelle. Comme la plupart des candidats, il se fait fort de réussir là où Mme May a échoué, négligeant le fait que l’UE refuse de renégocier l’accord sur le Brexit, et que la composition de la Chambre des communes, qui l’a rejeté à trois reprises, est inchangée.

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