Confinement : il y a “énormément de remontées de violences conjugales”, rapporte le co-président de la FCPE

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Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE, principale fédération de parents d’élèves, a affirmé dimanche avoir “énormément de remontées de violences conjugales” depuis le début du confinement des Français décidé pour freiner l’épidémie de coronavirus.

Il y a deux choses qui rendent dingues les gens, c’est la chaleur et la promiscuité. On n’a pas la chaleur, mais on a la promiscuité. On a énormément de remontées de violences conjugales et aussi les enfants qui au bout de la chaîne s’en prennent plein la figure, quand ça craque“, a-t-il déclaré sur Europe 1.

Ça craque parce que l’on ne peut pas sortir, pas faire des activités. Le quotidien est profondément bouleversé“, a-t-il ajouté.

“Non, la vie ne reprendra pas comme avant”

Selon lui, “l’illusion serait de faire comme, ce que dit le ministère, (si c’était, ndlr) un mauvais moment à passer et que la vie reprendra(it) comme avant. Non, la vie ne reprendra pas comme avant“.

Le responsable a décrit “une situation extrêmement compliquée, où le coronavirus a révélé les fragilités de notre système éducatif, c’est-à-dire un système pour les enfants qui vont ‘bien’, mais qui a bien du mal à s’occuper des plus fragiles, par exemple tous ces enfants pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, et qui se retrouvent aujourd’hui dans des conditions extrêmes.

Difficultés à communiquer avec certaines familles, pas d’ordinateur ou “système D”, de nombreux enseignants et parents ont dit craindre, ces derniers jours, de voir les inégalités entre élèves se creuser avec l’enseignement à distance mis en place lundi dernier et pour toute la période du confinement.

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a assuré vendredi que des modules scolaires gratuits de “rattrapage” seraient proposés en juillet et en août “en particulier pour les élèves les plus en difficulté, des milieux défavorisés.”

Par ailleurs, les autorités travaillant sur les signalements en ligne des violences ont assuré que le confinement ne devait pas empêcher les victimes de violences conjugales de se signaler auprès des forces de l’ordre.



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