Commission de l’océan Indien : le secrétaire général humilié aux Comores

0
196

[ad_1]

Hamada Madi Boléro est le patron de la COI, basée à Ebène, depuis février 2016. Il avait succédé à Jean Claude de l’Estrac.

 

Hamada Madi Boléro est le patron de la COI, basée à Ebène, depuis février 2016. Il avait succédé à Jean Claude de l’Estrac.

 

Hamada Madi Boléro est persona non grata aux Comores. Le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) s’est fait «humilier» à l’aéroport de Moroni, samedi 18 mai. Comores infos explique que le Comorien est «tombé en disgrâce pour son manque d’implication» pour le régime du président Azali Assoumani. Il en a pourtant été le Premier ministre dans les années 2000.

Le journal reprend son confère de la radio Hayba FM, qui raconte comment le secrétaire général de la COI s’est vu fouiller avec acharnement par les policiers, a dû suivre un protocole beaucoup plus contraignant que ce auquel ont droit les diplomates, alors qu’il partait pour Madagascar.

Le siège de la Commission de l’océan Indien se trouve à Maurice, à Ebène. Elle comprend cinq membres : Maurice, Union des Comores, Madagascar, les Seychelles et La Réunion.

Hamada Madi Boléro avait déjà échappé de justesse à une arrestation en 2018, dans son île natale de Mohéli. Comores infos ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il adviendra de lui lorsqu’il cessera ses fonctions de secrétaire général de la COI, en 2020. «Rappelons que tous les opposants de taille sont en prison, accusés soit de tentative de coup d’Etat soit d’atteinte à la sûreté de l’Etat», juge utile de rappeler le journal en ligne.

Sauf s’ils arrivent à prendre le large. Le 21 mai, Hassani Hamadi l’ex gouverneur de l’île de la Grande Comore, a fui le régime Azali via Mayotte et s’est réfugié en France.

Le président Azali avait été réélu en mars, alors que son pays connaît une inexorable dérive totalitaire…


[ad_2]

Source link

Lexpress

Have something to say? Leave a comment: