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Depuis octobre 2019, un soulèvement populaire secoue le Liban. Si c’est bien l’annonce d’une taxe sur les communications par WhatsApp qui a déclenché le mouvement, cette contestation populaire a en réalité des origines plus profondes.
Parmi les revendications des manifestants : la fin du confessionnalisme, en place dans le pays depuis près d’un siècle. Ce système politique unique au monde établit un partage égalitaire des pouvoirs entre les communautés religieuses présentes dans le pays. A l’origine, il a été mis en place pour répondre à la grande particularité du Liban : sa démographie confessionnelle très fragmentée. Mais aujourd’hui, le régime est pointé du doigt. Il serait en partie responsable de l’immobilisme politique du Liban et donc de la crise économique et sociale du pays, amplifiée par l’absence de réformes.
Sources :
Les détails sur le recensement de 1932 : https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2005-4-page-419.htm
Les chiffres sur l’arrivée des Palestiniens au Liban : https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers09-03/010024996.pdf
Les chiffres sur la pauvreté au Liban : http://documents.worldbank.org/curated/en/279901468191356701/pdf/102819-REVISED-PUBLIC-Snapshot-of-Poverty-and-Labor-Market-in-Lebanon-10.pdf
La situation économique du Liban (notamment sur l’électricité) : http://www3.weforum.org/docs/Arab-World-Competitiveness-Report-2018/WEF_GCI_2017_2018_Profile_Lebanon.pdf
Des précisions sur la gestion de l’eau au Liban : https://www.gwp.org/globalassets/global/gwp-governance-microsite/materials-and-resources/lebanon-report-fr—final.pdf
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