Comme les Etats-Unis, la Chine et la Russie ont de grandes ambitions pour la Lune

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Le rover chinois Yutu2 de la mission chinoise Chang’e 4, sur la face cachée de la Lune, le 4 janvier 2019.

En relançant un ambitieux programme lunaire et en retrouvant leur autonomie dans le vol habité avec le lancement de la capsule Crew Dragon fin mai, les Etats-Unis montrent qu’ils ont fermement remis le cap vers l’espace. Comme le ciel constitue le prolongement du terrain de jeu d’influences qu’est la Terre, la Chine et la Russie viennent tour à tour de manifester leur intention de ne pas se laisser – trop – distancer. Fin mai, Zhou Jianping, le concepteur du programme des vols habités chinois, s’est ainsi exprimé en marge d’une réunion politique à Pékin pour affirmer que la construction de la station spatiale chinoise commencerait en 2021 avec le lancement du module central, et s’étalerait sur deux ans. Contrairement à Tiangong-1 et 2, qui étaient davantage des prototypes que de véritables stations, Tiangong-3 devrait être occupée en permanence par des équipages de trois personnes se relayant tous les six mois.

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Son assemblage était suspendu au sort du lanceur lourd Longue Marche-5, le seul capable, dans la gamme des fusées chinoises, de satelliser les trois gros « bidons » qui formeront l’ossature de la station. Longue Marche-5 a en effet connu plus de deux ans d’arrêt après un tir raté en juillet 2017. Deux décollages réussis, l’un en décembre 2019 et l’autre en mai dernier, ont rassuré les autorités chinoises sur sa fiabilité. Lors de sa prise de parole, Zhou Jianping a également annoncé que la sélection du troisième groupe d’astronautes chinois, qui comprendra des ingénieurs et des scientifiques en plus des traditionnels pilotes de chasse, se terminerait en juillet.

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Longue Marche-5 devrait être sollicité deux fois en 2020 pour d’importantes missions d’exploration. Tout d’abord en juillet, afin de lancer vers Mars un ambitieux trio spatial formé d’un orbiteur, d’un atterrisseur et d’un petit rover. Quant à la seconde mission, Chang’e-5, prévue à la fin de l’année, elle sera la continuation du programme lunaire chinois. Après avoir posé deux astromobiles sur notre satellite, l’une sur sa face visible en 2013, l’autre sur sa face cachée en 2019, Pékin passe à la phase suivante, celle du retour d’échantillons. Chang’e-5 est un atterrisseur qui se posera dans la région lunaire connue sous le nom d’océan des Tempêtes. Des échantillons de sols seront prélevés et placés dans un module de remontée qui décollera pour se mettre en orbite lunaire, où il aura rendez-vous avec la capsule qui rapportera ensuite le précieux chargement sur Terre.

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